Fournitures scolaires : les conseils pour une rentrée à moindre coût

Qui dit rentrée scolaire, dit aussi nombreux achats ; vêtements et matériel de sport, fournitures scolaires mais aussi pour certains inscription à la cantine. Des dépenses non négligeables pour les ménages français.

Pour Laurent Zameczkowski, porte-parole de la PEEP, "un fossé se crée de plus en plus entre le coût de la vie et les salaires des Français. Il faut donc trouver le moyen d'équilibrer tout cela." En effet, l’inflation est aussi à prendre en compte. Une baisse, qui n’est donc pas forcément perceptible pour les familles dans le besoin puisque les dépenses lors des dernières rentrées scolaires étaient . 

Par exemple, pour un enfant qui entre en 6e, il faudra débourser en moyenne 223.46 euros en cette rentrée. Pour cela, la Peep, fédération indépendante d’associations de parents d’élèves, propose localement des aides aux familles. "A la fin de chaque année scolaire, nous récupérons les listes de fournitures et mettons nous-mêmes en place une petite plateforme pout l'école, de manière à mutualiser les achats. Nous passons par des plateformes de discounters comme Scoleo ou Rentrée Discount" précise Laurent Zameczkowski, le porte-parole de la PEEP nous livre quelques conseils.

Scruter les dernières promotions

Pour aider davantage les familles défavorisées, la Peep se tourne désormais aussi vers les articles de seconde main, peu ou pas utilisés, tels que les cahiers à moitié remplis ou les compas qui peuvent servir d'une année à l'autre. "De la même manière que par le passé nous faisions des collectes de vêtements, car les tenues de sport coûtent chères, nous en faisons aussi à présent pour les livres et autre matériels scolaires", ajoute Laurent Zameczkowski.

Autre astuce connue de certains ; "scruter les dernières promotions dans les supermarchés à la fin d'u mois d'août avant que les rayons ne se transforment" souffle le porte-parole de la Peep.

Le ministère de l’Education nationale a mis en place une sorte de liste scolaire “standard” pour les élèves, disponible chaque année autour de la fin juin. Mais pour la PEEP, ça n’est pas suffisant, elle demande au gouvernement que l’Etat ou les collectivités locales prennent davantage en charge ces frais de scolarité afin que l'école soit réellement gratuite.