Gilles Yapi Yapo est un international ivoirien qui joue actuellement dans le club suisse du FC Aarau, après être passé par Zurich, et le FC Nantes. Il a pu voir, en partie le match de la France, jeudi. "L’équipe de France, je la porte dans mon cœur. Je suis supporter des Bleus. Le plus important aujourd’hui, c’est de se qualifier. Pour moi, c’est positif, pour l’instant. Ils ont beaucoup de jeunes très talentueux. Maintenant, individualisme et équipe, ce sont deux choses différentes. Il faut être patient. Il faut leur laisser le temps. Ils ont les qualités. Les fruits viendront" explique le footballeur, qui ne croit pas à une victoire de la France cette année.
Mis à part la France, Gilles Yapi Yapo accorde beaucoup de crédit aux "équipes d’expérience comme l’Allemagne et l’Espagne, qui sont toujours favorites. Il y a le Brésil, une équipe très forte. Le Portugal peut aussi créer la surprise. Maintenant, on ne sait jamais comment cela va se dérouler" explique celui qui jouait en 2006, en Allemagne, pour la Côte d’Ivoire.
"Quand on est joueur de foot, une Coupe du Monde c’est le summum, c’est le rêve. Quand on est petit, qu’on commence à jouer, on pense tout de suite à la Coupe du Monde. Pour moi ce fut l’expérience suprême. C’est quelque chose d’inoubliable" lance encore Gilles Yapi Yapo. Cette année, la Côte d’Ivoire n’est pas qualifiée. A cette date, seuls le Sénégal et le Nigeria sont encore en lice.
"C’est toujours le même problème. L’Afrique regorge de talents mais les équipes n’arrivent pas à les exploiter. C’est une question de mentalité, plus que d'argent. Les joueurs africains évoluent en Europe, ils sont obligés de suivre. Mais à partir du moment où les joueurs africains retrouvent leur sélection, il y a un peu trop de laisser-aller et cela se paye tout de suite. Pour moi, c’est la clé du football africain" analyse Gilles Yapi Yapo.
Ce dernier ne le cache pas. Le Christ fait partie de sa vie. Cela n’a pas toujours été le cas. "Je ne suis pas né chrétien. J’ai eu mon parcours, mon histoire. J’ai pu rencontrer Jésus, il a totalement changé ma vie. Pour un footballeur, cela change tout, humainement parlant. Qu’on soit footballeur, artiste ou journaliste, nous sommes des humains, et nous avons tous besoin d’être sauvés par Jésus. Nous sommes tous pécheurs, nous sommes tous perdus, et le Christ est venu nous sauver" témoigne-t-il.
Physique, mental, blessures et argent sont des mots qui rythment aujourd’hui le football. Pour tout cela, Gilles Yapi Yapo accorde une grande confiance en Dieu. Notamment en ce qui concerne l’argent. "On a la chance en tant que footballeur de gagner beaucoup plus d’argent que la moyenne, mais aujourd’hui en tant que chrétien, j’ai appris à avoir un autre rapport avec l’argent. L’argent ne doit pas devenir notre maître, mais que l’argent soit à mon service. Je suis reconnaissant d’en avoir. Mais le plus important pour moi est de pouvoir en jouir avec ma famille, et d’aider d’autres personnes avec ce que je peux avoir" conclut le joueur du FC Aarau.
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