200.000 billets de train ont été supprimés suite à la grève annoncée des contrôleurs pendant le week-end de Noël. C’est la panique depuis cinq jours dans toutes les familles pour trouver comment rejoindre les siens. Beaucoup optent pour les nouveaux concurrents de la SNCF comme Trenitalia ou le co-voiturage. Alors que la colère gronde parmi les citoyens, les syndicats ont jusqu’à midi pour se prononcer sur les nouvelles propositions de la direction de la SNCF.
Le mouvement est parti d’un collectif de contrôleurs sur Facebook et non d’un syndicat. Ce détournement des instances traditionnelles n’empêche pas à la grève d’être efficace, au grand dam de Marie, une auditrice : "Je suis dégoutée. Je travaille dans le médico-social loin de la famille. C’est l'un de mes grands plaisir dans l’année. Encore une de plus où je ne pourrai pas voir mes grands parents".
Bernard Lecomte, journaliste et écrivain, est tout aussi remonté : "Va-t-on vers un droit de grève réservé aux riches ? Briser la trêve de Noël, une fête sacrée, n’est pas un simple incident social, c’est une rupture civilisationnelle".
Marie-Anne, une auditrice de Champagnole est scandalisée : "c'est inadmissible de priver les familles de la joie de se retrouver ! Les usagers devraient faire la grève de paiement !".
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