Les États-Unis déplorent des frappes israéliennes "horribles" responsables du décès de près de 100 personnes dans la nuit de mardi à mercredi. Nouvel accroc entre les partenaires, après l'interdiction de l'UNRWA.
La Défense civile a annoncé la mort de 93 Palestiniens dans une frappe sur un immeuble résidentiel dans le nord de la bande de Gaza. Mardi soir, 40 personnes se trouvaient toujours sous les décombres.
L'armée israélienne poursuit son offensive, notamment à Jabalia, dans le nord de Gaza, où selon elle, le Hamas se regroupe.
Alors que la bande de Gaza assiégée est en proie à un désastre humanitaire. Le Parlement israélien a voté, lundi 28 octobre, une loi interdisant les activités de l'Unrwa. Cette agence de l'ONU est considérée comme la "colonne vertébrale" de l'aide humanitaire à Gaza. Son interdiction soulève un tollé international.
Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré le lendemain redouter "des conséquences dévastatrices" pour les Palestiniens. Il a envoyé une lettre au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, afin de faire pression pour que cette loi ne soit pas appliquée.
Un nouveau raid a également frappé le Liban. Mardi 28 octobre, au moins quatorze personnes ont été tuées dans des raids israéliens près de Saïda et à Sarafand, au sud du pays.
De son côté, le Hezbollah dit avoir détruit deux chars israéliens à l'est de Khiam, à six kilomètres de la frontière israélienne. C’est l'incursion israélienne la plus poussée depuis le début de la guerre.
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