Haute-Loire : Le bouclier de sécurité opérationnel début 2025

Le projet est dans les cartons depuis un petit moment. Cette fois, le député fraîchement élu de la première circonscription de Haute-Loire, Laurent Wauquiez, le déballe. Le bouclier de sécurité, porté par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, sera opérationnel “au début de l’année 2025 ”, promet celui qui est, encore pour quelques jours, à la tête de la collectivité.
 

Un bouclier dans l’est de la Haute-Loire

Cette opération “une première en France ” selon Laurent Wauquiez, vise à apporter des moyens à la gendarmerie pour lutter contre les cambriolages ou les trafics de drogue. Concrètement, “une trentaine de caméras sur 16 lieux d’implantation ” quadrilleront bientôt une bonne partie des routes de l’est de la Haute-Loire, indique le Président de Région. Le bouclier s’étend “de Tence, en passant par Monistrol-sur-Loire, Yssingeaux, Saint-Just-Malmont ou encore Aurec-sur-Loire”. Au total, une douzaine de communes est concernée.

Dans le détail, 7 sites d’implantation concernent la RN88, 9 sont positionnés sur les routes départementales. Sans oublier un affichage pour dissuader les éventuels cambrioleurs ou trafiquants. Logiquement, “personne ne doit pouvoir éviter les caméras ”, explique Laurent Wauquiez.
 

Un test grandeur nature

Le bouclier de sécurité de l’est de la Haute-Loire est un test grandeur nature pour la gendarmerie. Selon Laurent Wauquiez, les résultats de cette initiative seront scrutés de très près. Si le dispositif est concluant, il pourrait “être déployé ailleurs dans la Région et partout en France ”. Toutes les caméras seront basculées au centre opérationnel de la gendarmerie de Monistrol-sur-Loire.

Le projet est financé par la Région à hauteur de “700.000 euros et 100.000 euros pour le département de la Haute-Loire ”, indique le député de la première circonscription. Un moyen d’endiguer une hausse des atteintes aux biens, aux personnes ou des vols de voitures en hausse en 2023. Des chiffres tempérés par le préfet du département. Yvan Cordier indique que depuis le début de l’année 2024, la délinquance générale est “ en baisse de 16 % en zone police et de 7 % en zone gendarmerie ”.