JavaScript is required

Hommage à Samuel Paty, victime du terrorisme

Un article rédigé par Melchior Gormand,Véronique Alzieu - RCF,  - Modifié le 21 octobre 2020
Je pense donc j'agisHommage à Samuel Paty, victime du terrorisme
Journée nationale d’hommage rendu à Samuel Paty, le professeur d’histoire décapité vendredi dernier après avoir montré en cours de liberté d'expression des caricatures du prophète Mahomet.
DR - Photo de Samuel PatyDR - Photo de Samuel Paty

Une population en deuil

Pays de la liberté d’expression et de la laïcité, la France autorise le blasphème et la caricature. Samuel Paty, professeur d’histoire de 47 ans avait montré des caricatures du prophète Mahomet durant son cours, en prévenant au préalable ses élèves que ce contenu pouvait potentiellement les choquer. Un cours qui a déclenché une vive polémique chez des parents d'élèves. Un père de famille a diffusé une vidéo de mécontentement sur les réseaux sociaux, reprérée par un extrêmiste qui est passé à l'acte en décapitant le professeur. Les médias et la France entière s’insurgent depuis lors, et un hommage national lui a été rendu ce mercredi 21 octobre.
 

"Partager cette peine sans en faire un enjeu politique"

C’est ce qu’explique Gilles Demarquet, président de l’APEL : "il faut dénoncer cet acte ignoble sans s’en servir pour attiser la haine”. Discours que partage une auditrice, Marie-Christine qui rappelle : "les trois devises de la république ne doivent pas être utilisées l’une sans l’autre, la liberté doit s’accompagner de fraternité". Défendre notre droit fondamental à la liberté d’expression est une nécessité, tout comme le respect des croyances d’autrui, s’accordent les trois invités. 
 

Un meilleur dialogue éducatif  

L’éducation joue un rôle très important dans le bon fonctionnement d’une société, une population érudite sera plus à même de respecter les croyances d’autrui tout en conservant et exposant sa propre opinion. "Le dialogue et l’échange ont une importance primordiale pour faire en sorte que ce genre de choses ne se reproduisent plus” explique Marc Vannesson, délégué général du think tank VersLeHaut. "Il est de notre devoir de réaffirmer la liberté d’expression sans toutefois ériger le blasphème en norme, la caricature institutionnalisée étant une persécution et n’étant pas la bonne réponse" développe Jean-Marie Petitclerc, prêtre salésien de Don Bosco, et éducateur spécialisé.

© RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Je pense donc j'agis
© RCF
Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.