En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme le Père m’a aimé,
moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements,
vous demeurerez dans mon amour,
comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père,
et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite.
Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »
Source : AELF
Chaque année, des milliers d’amoureux vont à l’église et y célèbrent leur union. Tout est beau. Tout va pour le mieux. Tout semble aller de soi : ils s’aiment, donc ils se marient.
A priori, rien de plus facile que d’aimer : il suffit d’écouter son cœur, de suivre son inclination, ses sentiments, l’attirance que l’on éprouve pour telle ou tel.
Mais, dès que l’on essaye de construire sa vie sur l’amour, de s’en faire une règle pour l’ensemble de nos relations humaines, les choses ne vont plus de soi.
Il y a, d’abord, les personnes que l’on aime ou que l’on n’aime pas. Les amis de cœur, ceux que l’histoire nous a donnés et que l’on a appris à découvrir, et les autres, les laissés-pour-compte de l’amour, avec qui nous n’avons pas d’atomes crochus ou dont la tête ne nous revient pas.
Il y a aussi la difficulté de durer dans l’amour. L’amour, ça s’entretient. Sans temps passé ensemble, sans activité commune, sans projet commun, les amis, les amants, finissent par s’éloigner l’un de l’autre.
Il y a, enfin, les mille et une manières d’aimer. Certaines tournées sur soi davantage que sur l’autre. D’autres possessives et étouffantes. D’autres encore limitées à deux êtres qui n’en finissent pas de se regarder l’un l’autre sans faire de place à autrui. Enfin, il y a l’amour comme Jésus l’entend : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie. »
C’est pourquoi, pour Jésus, l’amour est un commandement. Pour aimer, il faut vouloir aimer. Pour durer dans l’amour, il faut en prendre les moyens. Pour aimer du plus grand amour, il faut accepter de donner sa vie pour les autres, dans le service fraternel et l’amitié vécue. C’est alors, dit Jésus, que l’on connaît la joie parfaite et que l’on devient capable de porter du fruit. Pour aimer, mettons-nous à l’école de Jésus, maître de l’amour.
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