Le 4 mars 2024, la France est devenue le premier pays au monde à inscrire explicitement dans sa Constitution l'interruption volontaire de grossesse (IVG). L’évêque de Metz, Mgr Philippe Ballot, réagit à cette nouvelle.
L'IVG est légalisée en France depuis l'adoption de la « loi Veil » du 17 janvier 1975, reconduite définitivement par la « loi Pelletier » du 31 décembre 1979. Depuis le 4 mars 2024, elle est pour la première fois inscrite dans sa Constitution. Ainsi, "La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse”.
Cette inscription dans la Constitution a donné lieu à des débats et incompréhensions, notamment au sein des églises. Au micro de RCF Jerico Moselle, Mgr Ballot évoque un processus de la vie qui “ne doit pas être arrêté du début à la fin”. L’église quant à elle “fera tout pour accueillir la vie”.
Mgr Ballot, évoque le cas des médecins et précisément “la liberté de conscience” qui peut être mise à l’épreuve.
En conclusion, il met en avant le manque de structures qui aident les femmes durant et après leur grossesse.
Dans sa chronique régulière à l’antenne de “Midi Lorraine”, Le Père Denis Velfert, revient sur les différents réactions des religions monothéistes :
Selon le judaïsme ordodoxe l’avortement est “possible si la mère est en danger”. Le Judaisme libérale, évoque que “la femme décide et l’état n’a pas à s’ingérer”.
En ce qui concerne l’Islam, l’IVG est “possible seulement si la mère est en danger et uniquement par un médecin”.
L’Eglise Protestante Unie de France inscrit que “l’Eglise protestante n’est pas contre l’avortement, c’est à chacun de prendre ses responsabilités face à Dieu.”
Mgr Philippe Ballot, 104ème évêque de Metz, apporte son regard sur l'actualité de l'Eglise et de la société.
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