"J'aime mon clocher", une déclaration d'amour à son église

"J'aime mon clocher" est un concours de lettres d’amour à l’église ou la chapelle de son cœur. Les auteurs épris sont invités à délivrer leurs sentiments, leurs émotions devant l’édifice, et de mettre en avant son intérêt historique, architectural ou spirituel. Samuel Lieven évoque au micro de RCF la place des clochers dans nos vies et les enjeux du concours.

Le clocher au cœur de nos paysages

Selon Samuel Lieven, “le clocher fait partie de notre géographie, de notre relief intérieur”. Ce lieu au pied duquel on grandit, nous renvoie sans cesse à l’ambiance d’un village ou d’un quartier. "Il porte les traces du passé, mais rythme, selon lui, les grands moments de vie." 
Pour le directeur de la rédaction du Pèlerin, le clocher est “un lieu dont on hérite, un lieu où l'on continue à vivre et un lieu que l’on transmettra”. Il constitue un héritage qui doit être soigné. 

Un témoignage de foi

“Carré, rond pointu, les clochers sont la mémoire spirituelle de nos territoires”. Samuel Lieven admire la manière dont la forme du clocher témoigne des différentes spiritualités par la "grande diversité, de la façon dont chacun peut vivre sa propre foi”. 
Comme en témoigne la grande ferveur populaire soulevée par l’incendie de Notre Dame en 2019, les clochers témoignent de la quête spirituelle incessante de l’Homme. Il considère que la cathédrale de Paris a permis de “redécouvrir le caractère essentiel de ces édifices qui nous ont construits autant qu’on les a construit”. 
 

Devant un clocher, chacun est rendu à sa liberté d’être au monde, il s’agit de voir un élan vers Dieu ou d'admirer la capacité des Hommes à s'élever par la beauté des œuvres qu'ils créent. 

Les enjeux du concours

La France possède un “tissu exceptionnellement dense de clochers". Le concours est un moyen de célébrer ce patrimoine. 
Les initiateurs de "J'aime mon clocher" souhaitent redonner vie à ces lieux de vie en France, parfois oubliés, redonner un sens aux églises, afin qu’elles ne soient pas considérées uniquement comme des lieux de cultes, mais des lieux de vie.