Maine-et-Loire
A cinq mois du coup d'envoi des Jeux Olympiques de Paris, le village olympique et paralympique se dévoile. Ce jeudi 29 février, Emmanuel Macron a inauguré ce complexe gigantesque, qui va accueillir près de 14 500 athlètes avec leur staff.
"C'est une étape essentielle de ces jeux olympiques et paralympiques" qui vient d'être franchie. Ce sont les mots prononcés par le président de la République pour inaugurer le village olympique et paralympique ce jeudi 29 février.
C'est ici, entre Saint-Denis, l'île Saint-Denis et Saint-Ouen, au nord de Paris, que 14.500 athlètes vont loger avec leur staff, pendant toute la durée des Jeux. Pour héberger tout ce monde, pas moins de 82 bâtiments, 3.000 appartements et 7.200 chambres ont été construits sur ce grand site de 52 hectares.
Même si tout n'est pas fini, et qu'il reste encore les appartements à équiper et les centres de service à aménager, Emmanuel Macron s'est félicité de ce chantier, synonyme de réussite française. "C'est la démonstration que nous sommes au rendez-vous des engagements qui avaient été pris", a-t-il affirmé, en s'enorgueillant d'avoir achever ces travaux "en temps, en heure et au budget, malgré le Covid, les deux ans d'inflation et la guerre en Ukraine". C'est la preuve, dit-il, que "nous sommes une nation de bâtisseur, au moment même où on est en train d'achever la reconstruction de Notre-Dame-de-Paris".
Le président a salué "l'exemplarité" de ce chantier mené par Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques). Une exemplarité aussi bien sur le plan des conditions sociales que sur le plan écologique. D'une part, parce que ce chantier a connu "quatre fois moins d'accidents que sur un chantier en France", selon le chef de l'Etat. Mais aussi parce qu'il a permis de créer des emplois. Jusqu'à 4.000 personnes y ont travaillé par jour, et plus de 40.000 au total.
Côté écologie, le président a vanté un chantier qui a tenu "les engagements du bâtiment de 2040". Sans climatisation et avec un isolement qui permet d'éviter que le froid rentre en hiver, ces constructions répondent selon lui, aux conditions climatiques prévues pour les années 2050.
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