Les 24, 25 et 26 novembre, la banque alimentaire organise sa collecte nationale. Dans le Finistère, on se prépare en espérant récolter plus de dons que l’an passé et ainsi assurer ses distributions aux associations partenaires.
Dans le hangar brestois de la banque alimentaire, on s’affaire. À quelques jours du lancement de la collecte, le ballet des camions est incessant ; ceux des associations qui viennent récupérer les palettes de denrées préparées par les bénévoles et ceux qui sont remplis d’aliments donnés lors des ramasses.
Pour autant, les étagères sont de plus en plus vides. La collecte de ce week-end devrait pouvoir les remplir. C’est en tout cas le souhait de Pierre Buzaré, le président de la banque alimentaire dans le Finistère. « Notre objectif est d’augmenter de 20 % les produits collectés ». Un pari ambitieux que le bénévole assume.
L’an passé, la collecte avait permis de ramener 198 tonnes de denrées. 220 tonnes seraient nécessaires pour attaquer l’année 2024. « On a d’énormes besoins cette année particulièrement », confie Pierre Buzaré.
L’association dans le Finistère a connu il y a quelques mois, une situation inédite : « on était pratiquement avec des stocks à zéro à la fin de l’été. Nous avons dû procéder à des achats assez importants de produits, ce qui ne se faisait pas au cours des années précédentes ».
Pour rappel, la collecte nationale de fin novembre représente dans le Finistère « environ 12 % des produits qui sont distribués durant l’année ».
Faire le plein de denrées, c’est le but de la collecte mais ce n’est pas le seul : « ça nous permet surtout d’avoir une grandes variétés de produits, des produits d’hygiène notamment qu’on n’a pas habituellement tout au long de nos ramasses dans les magasins ». Et de citer pour le Finistère, des besoins de couches pour bébés « plutôt dans des tailles 3, 4 et 5 où on a plus de difficultés à assurer une distribution toute l’année ».
Les traditionnelles denrées non périssables, comme le riz, les pâtes sont une nouvelle fois, attendues. Et cela, Pierre Buzaré tient à le rappeler d’autant que l’association a connu quelques manques à ce niveau : « à force de demander d’autres produits, on s’est retrouver cette année à court de pâtes ».
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