Le Secours Catholique des Alpes-Maritimes fait un constat alarmant sur la pauvreté dans les Alpes-Maritimes, en particulier sur la faim.
Les Alpes-Maritimes, département qui n'est pas connu pour la pauvreté. Et pourtant. Le Secours Catholique des Alpes-Maritimes fait un constat amer pour notre département dans son rapport qui fait état de la pauvreté en France. La demande d'aide alimentaire y est beaucoup plus prégnante que dans le reste de la France. Ici, les plus pauvres ont faim. C'est la première forme d'aide demandée: 68,7% des pauvres demandent une aide alimentaire. C'est 15 points de plus qu'au niveau national.
Autre constat fait par le Secours Catholique: ces aides ce sont en particulier des personnes seules qui en font la demande (48,6%). D'autres chiffres sur le département des Alpes-Maritimes:
51% des personnes qui sollicitent une aide sont de nationalité française.
55,6% sont âgés entre 25 et 49 ans.
12% des personnes aidées occupent un emploi.
Le Secours Catholique des Alpes-Maritimes a distribué en 2020 des chèques-services pour un montant total de 144 000 euros et des chèques de l’Etat pour un montant global de 19 425 euros permettant à 686 ménages de faire leurs courses.
Géographiquement, la pauvreté se trouve surtout dans les grandes villes. La demande émanait l'an dernier surtout des pôles urbains, notamment la ville de Nice, puis les agglomérations de Cannes, Grasse et de Menton. 70% des personnes accompagnées sont des familles et disposent d’un logement stable. 40% de leurs revenus proviennent de la redistribution, 60% du travail (dont 30% de revenus non déclarés).
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