Le syndicat majoritaire de l'immobilier a fait le bilan de son année 2021. Une année marquée par des ventes records, des clients qui se dirigent vers des logements plus ruraux ou encore une montée des prix.
"Une nouvelle année record". Christian Dosmas et Ivan Tartiere, respectivement président et vice-président de la FNAIM Auvergne, n'ont pas peur d'utiliser le terme. Il faut dire que, malgré la crise, le marché de l'immobilier est en forme. Et ce, même en Auvergne. Les chiffres ne font pas mentir les deux agents immobiliers : selon les prévisions, ce seront plus de 1,2 millions de logements qui ont été vendus sur l'année. Soit un bond de 17% par rapport à 2020.
En fait, la situation de l'Auvergne est à l'image de ce qui se passe dans le pays. L'ile de France attire moins, ce qui permet aux marchés provinciaux voir ruraux de performer. Le nombre de transactions a explosé en 2021, notamment pour l'ouest comme dans la Creuse voisine qui voit ses ventes faire un saut de plus de 30%.
Autre bémol, et là qui concerne autant les vendeurs, les locataires et les agences, celui de la réforme du DPE (Diagnostic de Performances Énergétique). Désormais les logements notés F et G sont déclarés invendables ou inlouables. "C'est 40% du marché quand même" souffle Christian Domas. Il ajoute "Cela demande d'énormes efforts financiers pour ceux qui veulent se mettre à niveau, et ils sont nombreux à ne pas avoir les moyens de le faire..." Une perspective qui pourrait donc bloquer des transactions et ainsi ralentir le marché à moyen terme selon le président de la FNAIM Auvergne.
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