Le 148ème pèlerinage national de Lourdes s’ouvre officiellement ce jeudi. Près de la grotte, de nombreux pèlerins de toutes conditions se sont retrouvés, sous le signe de la fraternité.
"Tous appelés à la fraternité". C’est ce à quoi sont appelés les 3.000 pèlerins inscrits pour la 148ème édition du pèlerinage national de Lourdes. "Lourdes c’est un lieu où chacun peut trouver sa place, que l’on soit malade ou bien portant, que l’on soit riche ou pauvre, qu’on soit quelqu’un de connu ou un petit anonyme. Chacun est en égalité devant le Seigneur et la Vierge Marie" explique Mgr Antoine Hérouard, délégué apostolique pour le sanctuaire de Lourdes.
Pour ce dernier, la fraternité s’exprime particulièrement au sanctuaire de Lourdes. "Elle est visible par l’attention que les gens peuvent avoir les uns pour les autres. En particulier dans le service. C’est là, dans l’accompagnement et le service des malades, que se traduit et se met en œuvre la fraternité. Et quand des jeunes viennent avec un pèlerinage pour accompagner des personnes malades, ils font l’expérience de la fraternité. C’est une source de grande joie. La fraternité est vécue là car il y a une vraie simplicité dans les rapports et la manière d’être" ajoute-t-il.
Ce thème de la fraternité fait écho bien entendu à l’encyclique du pape François "Fratelli Tutti". "Quand le pape nous dit dans son encyclique que nous sommes tous frères, c’est bien de cela dont il s’agit. Cette fraternité est là parce que nous sommes tous enfants d’un même père" lance Mgr Hérouard.
Cette année, 300 personnes malades, handicapées ou âgées, 150 personnes en précarité, 120 chrétiens d’Orient, vont vivre avec les hospitaliers bénévoles ces cinq jours de prières, de rencontres et de conférences. Dans un contexte où le Covid a pour cortège la peur, Mgr Hérourd insiste pour qu’elle ne prenne pas le dessus sur la fraternité.
"L’une des difficultés de cette période de reprise a été un certain nombre de craintes qui se sont exprimées, pas toujours à bon escient, sur la venue des malades. Je crois qu’à partir du moment où les gens sont vaccinés, et qu’ils ont ce désir fort de venir à Lourdes, il faut pouvoir honorer cette demande et respecter leur liberté profonde" estime-t-il.
"Les normes sanitaires ne sont pas le tout de la vie humaine. A partir du moment où un certain nombre de choses ont été rendues possibles, le sanctuaire a respecté les normes et les demandes qui étaient établies par les pouvoirs publics. Il ne faut pas qu’un surcroît de précaution empêchent ceux qui veulent venir de venir" conclut-il.
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