La police municipale de Nancy se modernise et ouvre ses réseaux sociaux

 

“On a une volonté de proximité avec les Nancéiens" s’exclame Vincent Martin, le brigadier chef principal à la police municipale de Nancy, en uniforme. Le fonctionnaire brun d’une trentaine d’années va gérer les pages Facebook et Twitter de la police nancéienne. Il aura pour missions principales : l’information en temps réel, la prévention et la promotion des activités du service. Lorsqu’un accident arrive, ou une intervention est en cours dans un des secteurs de la ville, il informera au mieux les Nancéiens sur les réseaux pour leur faciliter la vie en voiture, par exemple. 

 

  “Ce sera l’occasion de pouvoir informer sur plusieurs actions en disant par exemple : sur tel quartier, il y a une problématique, on va la traiter. Cela permet aussi de faire de la prévention en disant : "attention on va faire des contrôles sur tel ou tel axe, soyez vigilants”". Pour lui, Twitter et Facebook doivent avant tout être une belle vitrine. “C’est l’occasion de montrer nos actions, pas forcément visibles par les habitants, on sait qu’aujourd’hui, les gens sont très présents sur les réseaux sociaux, on en profite” , continue le gardien de la paix. 

 

Redorer le blason des policiers municipaux

 

  “Cela va permettre de valoriser notre travail et de donner une image plus positive de la police municipale”. Pour lui, il faut casser les clichés des policiers fainéants, qu’on ne voit jamais travailler…  “On dit toujours : “la police ils ne sont jamais là quand il faut”, c’est aussi l’occasion de montrer qu’on est présents et au plus proche des nancéiens”. Attention tout de même, l’idée n’est pas de devenir connu ou de faire des posts comiques comme le fait la Gendarmerie des Vosges. “La communication sera contrôlée ou validée, donc il n’y aura pas de dérapage pour le moment”. Le policier n’a pas peur des mauvais retours, ni des haters sur les réseaux sociaux. “On sait que derrière un ordinateur, c’est plus facile de critiquer, mais on a possibilité de bannir ou de modérer les personnes qui seraient vraiment véhémentes, mais il n’y a pas de peur sur cela”.