La Rochelle : le Grand Pavois ouvre ses portes, avec le Pays Basque à l'honneur

Du 1er au 6 octobre, la Rochelle accueille la 52e édition du Grand Pavois. Depuis sa création en 1973, ce salon nautique international est devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs et professionnels du secteur. Il devrait accueillir cette année plus de 80 000 visiteurs et 700 bateaux seront exposés, dont 300 à flot.

Surtout, le succès du Grand Pavois continue d'attirer des professionnels chaque année. Président du salon et maire des Portes-en-Ré, Alain Pochon fait état de "33% d'exposants supplémentaires" et de "chantiers étrangers présents en nombre", notamment norvégiens, italiens ou autrichiens. Au total, ce sont 800 marques qui sont présentes, issues de 33 pays différents, pour mettre en avant leurs bateaux ou leurs produits dérivés.

La surprise cette année, c'est bien l'invité d'honneur. Pour cette édition 2024, c'est en effet le Pays Basque qui sera mis en avant. Un choix dont se réjouit Alain Pochon, qui souligne le lien entre la région et "la joie de vivre". Un village basque sera intégralement reconstitué dans un hall de 750 mètres-carrés, où les curieux pourront également retrouver un marché de producteurs locaux, des démonstrations de danses traditionnelles ou des expositions. Le programme complet du salon est à retrouver ici.

L'éco-navigation, un secteur mis en avant

En partenariat avec EDF, le Grand Pavois met également l'accent sur l'éco-navigation. Le but, faire connaître au grand public comme aux professionnels d'autres manières de naviguer pour prendre en compte les bouleversements climatiques. Pour Alain Pochon, la question écologique "prend de plus en plus de place" dans le secteur nautique, même s'il estime que cela fait "un petit moment" que les chantiers l'ont prise en compte.

Un espace entier est donc dédié à l'éco-navigation, avec plus de 50 exposants. Des tables rondes sont prévues sur le sujet, et la région Nouvelle-Aquitaine, partenaire du Grand Pavois, est également bien représentée, avec trois standes. Pour Rémi Justinien, conseiller régional en charge des Iles et Estuaires Charentais, la région doit être entre "l'entreprise" et "les collectivités locales" afin que la "bifurcation écologique" soit "une réalité". Avec, en ligne de mire, la neutralité carbone.