La Rochelle : le maire Jean-François Fountaine fait sa rentrée, entre écologie, logement et emploi

Lundi 9 septembre, le maire de la Rochelle Jean-François Fountaine a fait sa rentrée politique. Devant un parterre de journalistes, il a évoqué les projets que la municipalité souhaitait continuer à mener ou lancer et insisté sur le dynamisme de la ville.

La question environnementale a évidemment occupé une grande place dans son discours. Le maire de la Rochelle a ainsi fait mention de plusieurs projets centraux, tel que la végétalisation de la place de Montréal, et a annoncé que 7 projets de de production d'énergie décarbonée devraient voir le jour.

Les jeunes cadres sont très tournés vers les valeurs environnementales

Le but, assurer le bien-vivre des habitants rochelais, mais aussi attirer les entreprises à la recherche de jeunes cadres, explique Jean-François Fountaine : "aujourd'hui, les jeunes cadres sont très tournés vers les valeurs environnementales, donc ces politiques sont très importantes pour l'attractivité des territoires".

Pour renforcer l'attractivité de la ville, Jean-François Fountaine compte aussi sur les efforts faits sur les mobilités douces. Il s'est notamment appuyé sur la hausse de fréquentation de la gare de la Rochelle, qui a accueilli près de 3 millions de voyageurs en 2023, contre 2,6 millions en 2022. Et le maire de se féliciter du profil des passagers des TER, qui les utilisent comme moyen de déplacement quotidien.

Emploi et logement

Un autre point important a été abordé par le maire : la question de l'emploi. Le taux de chômage est ainsi de 6,7% au premier trimestre 2024, soit moins élevé que les 7,6% en France métropolitaine. Des chiffres plutôt satisfaisants pour Jean-François Fountaine, qui a évoqué des taux à 20% dans les années 1970. Une baisse due, pour lui, à l'arrivée de l'université. Pour ce qui est de la population, La Rochelle a gagné 2000 habitants entre 2014 et 2022, pour atteindre 78 535 habitants au 1er janvier 2024.

Concernant le logement, Jean-François Fountaine s'est montré ferme sur les meublés de tourisme. "La bataille est engagée", explique le maire, qui ne cache pas qu'avec 8115 logements dans ce cas dans la ville, "il y en a de trop". Pour mener ce combat, l'ancien régatier réclame des outils, notamment juridiques : "on aimerait bien qu'il y ait des lois qui écrivent clairement ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire".