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La Rochelle : promu en Betclic Elite, le Stade Rochelais Basket vise le maintien malgré un effectif chamboulé

Un article rédigé par Tanguy Sanlaville - RCF Charente-Maritime, le 20 septembre 2024 - Modifié le 20 septembre 2024

Promu en Betclic Elite, la première division nationale, après avoir remporté la Pro B l'an passé, le Stade Rochelais Basket compte bien se maintenir. Malgré une équipe fortement remaniée, les Jaune et Noir y croient et comptent sur le soutien de leur public, fidèle l'an passé, pour les galvaniser.

De gauche à droite : l'entraîneur Julien Cortey, le président Charles Kloboukoff et le capitaine Gaëtan Clerc. ©RCF17De gauche à droite : l'entraîneur Julien Cortey, le président Charles Kloboukoff et le capitaine Gaëtan Clerc. ©RCF17

Après avoir décroché le Graal en Pro B l'an passé, seulement deux saisons après sa montée en seconde division, le Stade Rochelais Basket va découvrir cette année la Betclic Elite, pour la première fois dans l'histoire du club. Si les Jaune et Noir font partie des plus petits budgets et devront batailler pour accrocher le maintien, ils veulent aborder la saison dans les meilleures dispositions.

Un groupe largement remanié

Président du conseil d'administration du Stade Rochelais depuis 2021, Charles Kloboukoff se veut réaliste : "l'objectif, c'est de gagner entre huit et dix matchs". D'autant que la première division ne compte cette année plus que seize clubs, contre dix-huit l'an passé, une mesure adoptée en 2022. Autre défi, le bouleversement de l'effectif. Après le mercato estival, le groupe rochelais a été renouvelé "à 50%, voire un peu plus", sourit le président. 10 nouveaux joueurs sont ainsi arrivés, six étrangers et quatre Français.

"Construire quelque chose en six semaines, c'est court", reconnaît sans mal l'entraîneur, Julien Cortey, arrivé au club en 2022. Elu meilleur coach de Pro B la saison dernière, le natif de Roanne dans la Loire veut croire en son groupe. S'il admet qu'il leur faudra peut-être "un peu de temps" et que son staff et lui ne sont pas encore "où [ils veulent] être en termes de jeu et de dynamique collective", il souligne que "tout le monde tire dans le même sens" et que certains joueurs "comprennent vers quoi je veux aller".

Exigence et public, les deux piliers du club ?

Julien Cortey reconnaît aisément qu'il a des exigences, mais veut croire que ce sont ces mêmes exigences qui ont permis l'accession à l'élite. "Mon curseur est déjà très haut", affirme l'ancien professionnel de 42 ans, "je pense qu'il correspond au très haut niveau". Sur le plan du jeu, le coach est conscient que la Rochelle ne va "rien révolutionner en défense", et souhaite que les joueurs trouvent "du plaisir" en attaque, avec un jeu "assez libre".

Ce qui va être surprenant pour les autres équipes, c'est de venir dans notre petit chaudron jaune et noir

La clé résidera-t-elle dans le soutien du public rochelais ? Charles Kloboukoff compte dessus : "ce qui va être surprenant pour les autres équipes, c'est de venir dans notre petit chaudron jaune et noir". Le président souligne le "plus" que peut apporter le soutien des supporters rochelais, avec entre "800 et 900 abonnés" cette saison. Il faudra que les curieux soient "rapides et efficaces" pour obtenir des places, confie malicieusement Charles Kloboukoff. Avant d'accueillir Cholet pour la deuxième journée, le Stade Rochelais Basket se déplacera à Nancy le samedi 21 septembre et tentera de bien entamer la saison face au 10e de la saison dernière.

Le président du Stade Rochelais Basket Charles Kloboukoff revient sur les ambitions du club pour la saison à venir.
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