Près de Brest, la ville de Gouesnou a fêté, mercredi 4 septembre, son médaillé olympique, Valentin Madouas. Le cycliste a fait un tour du centre-ville accompagné par les jeunes licenciés de l'AC Gouesnou et d'autres clubs de la région brestoise.
Plusieurs centaines de personnes avaient fait le déplacement, mercredi 4 septembre, pour accueillir le cycliste gouesnousien Valentin Madouas, médaillé d'argent sur la course en ligne des jeux olympiques de Paris. Le 3 août, le jeune breton a terminé juste derrière le belge Remco Evenepoel et devant son compatriote Christophe Laporte. La ville de Gouesnou, où il vit, avait organisé une soirée de fête pour rendre hommage à son champion. Entouré de sa famille, de ses amis, d'élus, de sportifs de haut niveau du pays de Brest et des habitants, Valentin Madouas a pu raconter au public comment il a vécu ce moment exceptionnel.
"Tu passes d’être un coureur qui participe à une course olympique à ensuite repartir avec une médaille. Tu étais au départ de la course, il n’y a personne qui te reconnaît, et tu ressors de cette course et il y a tout le monde qui te fait coucou !", a raconté, tout sourire, Valentin Madouas. "C’est une épreuve hors du commun, complètement différente de ce qu’on a pu faire tout au long de la saison. Une médaille d’argent à Paris, c’est au-delà du vélo... C’est un évènement planétaire que tout le monde connaît et les retombées autour de cette médaille sont juste incroyables. Pour moi ce n’est pas une victoire, mais cela en est une au fond de mon cœur..."
Comme tous les sportifs français, Valentin Madouas a été porté par le public, très nombreux sur le parcours, qui se terminait par un circuit dans les rues de Paris. "Cela m’a vraiment beaucoup aidé. C’est vrai que j’étais focalisé sur mon effort pour vite arriver au sommet de la butte de Montmartre afin de redescendre et récupérer un peu, mais les gens m’ont poussé et m’ont permis d’aller le plus vite possible pour pouvoir atteindre le sommet et ensuite donner tout ce que j’avais jusqu’à l’arrivée ! C’était un public fabuleux. Franchement je n’ai pas de mots... J’ai fait cinq tours de France, j’ai connu beaucoup de public, beaucoup de personnes sur des cols, comme sur l’Alpe d’Huez, sur les grandes épreuves, mais là c’était encore plus fort, ça poussait, ça nous permettait d’aller encore plus loin dans l’effort. C’est sans doute, et j’en suis persuadé, cela qui m’a permis d’obtenir cette médaille d’argent !"
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !