En ce premier jour du Carême, le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, revient sur le sens de cette fête chrétienne, une période clé pour les catéchumènes.
Le mercredi des cendres marque l’ouverture du Carême, un temps liturgique de dévotion à Dieu. Afin de se préparer à la résurrection du Christ, les chrétiens rentrent dans une alternance de jours de jeûne complet et d'abstinence d'une durée de quarante jours.
Chaque année, il est représentatif d'un temps béni offert par Dieu. « Ce que l’on peut retenir tous les ans, parce que c'est ainsi, c'est que le Carême est un temps privilégié dans l'année liturgique pour les chrétiens », souligne Monseigneur Jean-Marc Aveline, évêque de Marseille.
Le Carême se caractérise par son chemin singulier qui débute par les cendres pour arriver au feu. « Petit à petit, il faut laisser l'Esprit saint nous aider, une fois les cendres commencées à être enlevées, à souffler un peu sur les braises encore chaudes de notre amour pour Dieu jusqu'au feu nouveau », retrace l’évêque.
Cette année, les territoires en guerre n’ont cessé de croître. L’Eglise apporte une attention particulière à ces peuples soumis à la pauvreté. Pour Monseigneur Aveline, les pauvres nous permettre de comprendre l’Evangile : « Ce n'est pas simplement déployer des activités pour aider les pauvres, mais c'est mettre les pauvres à la première place. »
Pour le cardinal Aveline, la dynamique synodale est l’occasion de s’attaquer à un chantier, celui de l'accompagnement des catéchumènes. « Si, à Marseille, tous les catéchumènes faisaient partie des assemblées dominicales, il aurait fallu construire de nouvelles églises, or ce n’est pas le cas », déclare-t-il. Un serpent de mer que les évêques cherchent à résoudre.
En ce mercredi des cendres, Monseigneur Jean-Marc Aveline nous invite à « contempler le Christ. » Pendant cette période, le cardinal a prévu de donner quatre conférences de Carême sur la foi en Jésus-Christ formulé par l’Eglise.
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