Après une première semaine de mobilisation contre le traité de libre-échange, les agriculteurs ont obtenu que le Mercosur soit débattu et voté par les parlementaires.
Les agriculteurs entendent faire pression en multipliant leurs actions un peu partout en France.
Les agriculteurs entre dans leur deuxième semaine de mobilisation contre le traité de libre-échange du Mercosur. Ils ont obtenu que le projet de traité soit débattu et voté en Assemblée nationale mardi 26 novembre.
Moins d'un an après une mobilisation historique et après un été difficile marqué par de mauvaises récoltes et des maladies animales, les agriculteurs estiment n'avoir pas obtenu suffisamment d'avancées concrètes.
Les agriculteurs reviennent occuper le terrain pour une deuxième semaine de mobilisation. Ils estiment n'avoir pas obtenu suffisamment d'avancées concrètes.
Après des actions symboliques dans 85 départements la semaine dernière, l'alliance majoritaire FNSEA-JA prévoit d'occuper le terrain jusqu'à jeudi 28 novembre soir. Les syndicats prévoient de viser notamment des préfectures, des agences de l'eau ou des bureaux de l'Office français de la biodiversité.
De son côté, la Coordination rurale, 2e syndicat agricole, prévoit "d'amplifier" sa mobilisation au-delà du Sud-Ouest. Avec notamment un rassemblement devant le Parlement européen aujourd’hui.
La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a promis que la France progressait dans la construction d'une minorité de blocage à l'accord UE-Mercosur.
Cet après-midi, la ministre de l'Agriculture portera la parole du gouvernement à l'Assemblée nationale lors du débat puis du vote sur ce traité.
Le gouvernement espère un vote unanime qui donnerait du poids à la position française face à la Commission européenne.
La commission européenne est la seule habilitée à négocier pour les 27 ce traité de libre-échange. La semaine dernière l'Italie puis la Pologne ont rejoint le parti de la France.
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