"C’est un parasite qui infecterait la moitié du globe, plus de trois milliards de personnes. Et parmi elles, 214 000 millions vont en souffrir. Et environ 450 000 vont en mourir chaque année" explique Dominique Mazier, parasitologue à l’Université Paris Sorbonne.
"Dans la grande majorité des cas, on est infecté par la piqûre d’un moustique, infecté, qui a le parasite. Il injecte ce parasite dans le sang. Très rapidement, il va gagner le foie et se multiplie pendant plusieurs jours. Cette phase est tout à fait silencieuse. Quand le parasite est mûr, il va éclater, sortir du foie et pénétrer dans les globules rouges. C’est cette multiplication des parasites dans les globules rouges qui est responsable de la pathologie" ajoute cette parasitologue.
"Il y a la quinine, importée par les jésuites au XVIème siècle. Deuxième médicament, une plante, l’artemisia. Elle est actuellement le médicament le plus efficace. Mais en Asie du Sud Est, il y a déjà des résistances à cette molécule, ce qui nous fait craindre que cette résistance gagne l’Afrique. Il y a un vaccin qui va bientôt être commercialisé, mais qui ne marche pas bien. Très vraisemblablement car on a mal choisi l’antigène utilisé dans ce vaccin. Mais il y a des vaccins en cours d’étude qui vont lutter contre la transmission, ce sont des vaccins altruistes" conclut
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