Le ping pong, une sport pour dépasser la maladie de Parkinson

Ils sont 6 réunis au gymnase de Chadrac ce jour-là. La petite équipe accompagnée d’un moniteur se retrouve une fois par semaine pour pratiquer cette activité. Le Ping Parkinson est lancé depuis décembre dans la cité altiligérienne, une pratique qui essaime dans toute la France. Chaque séance dure 2 h. 

La pratique sportive pour mieux vivre avec sa maladie

Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson perdent progressivement la motricité de leurs mains, souffrent de troubles de la mémoire et développent des tremblements. Cette maladie ne peut pas se guérir. En revanche, il est possible d’améliorer la qualité de vie et de ralentir sa progression. C’est tout l’enjeu de cette activité. 

La séance du jour travaille le contrôle de la balle sur la raquette. L’entraîneur enseigne la technique et corrige la posture des participants. Benjamin Morin, l’entraîneur indique que « nous ne faisons pas de matchs professionnels, seulement des jeux légers en tenant compte de leurs capacités ». Il remarque qu’après un certain nombre de séances, l’état général des participants atteints de la maladie s’améliore. La motricité au niveau des mains commence à revenir.

Une activité sportive régulière stimule le cerveau, ce qui aide à prévenir sa dégénérescence. Jean-Baptiste Sega est déléguée départemental de France Parkinson pour la Haute-Loire. Selon lui « la pratique sportive permet de travailler les réflexes, de renfoncer la prise de décision et d’améliorer le fonctionnement du cerveau ». Un bénéfice dont témoigne Valérie. Cette bénévole affirme qu’elle voit des amélioration de la concentration et de la coordination chez les participants grâce au sport.
 

Une activité pour se rencontrer et trouver du réconfort

Cette activité est l’occasion pour des personnes touchées par la même maladie de se retrouver. De pouvoir en discuter mais aussi d’en sortir, le temps de la séance. Le sport les aide à se socialiser et à se faire de nouvelles relations. Les participants sont ravis de participer aux séances. La preuve avec Arnaud, atteint de Parkinson. Il confie qu’il prend plaisir à faire du sport et attend chaque séance avec impatience. « Avec cette maladie, on ne peut pas plaisanter, mais le sport permet d’oublier un peu ». Pour Valérie au tant que bénévole « les séances aident à sortir de chez soi, à oublier ses soucis et sont excellentes pour le moral

».   

C’est aussi un soutien moral à en croire Jean-Paul. Il souligne que le sport l’aide à ne pas se laisser aller face à la maladie. Il explique que « rester actif permet non seulement de préserver sa mobilité, mais aussi d’améliorer son bien-être psychologique ».
 

Le Ping Parkinson en compétition

Un Open national de Ping Parkinson pour les personnes atteintes de la maladie Parkinson a été créé en 2023. La prochaine édition aura lieu en mai prochain à Vallon Pont d’Arc en Ardèche.