LA SEMAINE SAINTE À TAIZÉ - Cette année, RCF vous propose de vivre la Semaine sainte avec les frères de Taizé. Une programmation exceptionnelle au rythme de la communauté à suivre en direct du 18 au 21 avril.
> En savoir plus
Après son dernier repas avec ses disciples, Jésus part à Gethsémani : où il sera arrêté et condamné à mort. Avant son arrestation, le Christ est comme saisi de terreur. "Il commence à ressentir frayeur et angoisse" (Mc 14,33) : "On peut presque dire qu'il vit l'essentiel de ce qui va se passer sur la croix déjà dans son for intérieur, il est aux prises avec le mal dans toute cette horreur, il doit faire face et il perd pied."
"Mon âme est triste à mourir" (Mc 14, 34) dit le Christ au Jardin des oliviers. Cette tristesse nous fait approcher plus encore du mystère, comme l'explique Frère John : "Jésus laisse le mal, toute l'infidélité humaine, toutes les façons de ne pas aimer Dieu et les autres, il est l'envahi par cela et ça lui crée un profond deuil."
Jésus est humilié, blessé, jugé, exécuté. Ce qui fascine le lecteur des Évangiles, c'est la façon dont le Christ a consenti à ses souffrances et à sa mort sur la croix. Avait-il le choix ? "Il consent, même sans comprendre humainement." Mais n'est-ce pas le propre de l'homme de se trouver dans des situations où l'on ne sait pas à l'avance ce qui va se passer ? "Où on ne voit pas au-delà des difficultés du présent ?"
"Jésus, poussant un grand cri, expira." (Mc 15, 37) C'est Dieu qui meurt sur la croix : "On est là face à l'essentiel de la foi et de son côté humainement presque incompréhensible." Là où les hommes n'ont cessé d'imaginer "un Dieu le plus grand, le plus fort, le meilleur, le plus capable : on a un Dieu vulnérable qui se laisser porter non pas par faiblesse mais par amour". Cette faiblesse comme dit Saint Paul, est une force.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !