Après un début de saison mitigé, avec six victoires pour cinq défaites et un revers douloureux à la maison face à Vannes (14-23), le Stade Rochelais fait son entrée en Champions Cup face au club anglais de Bath. Formé au club, Thomas Lavault veut voir son équipe rebondir.
6e de Top 14 avec 11 points de retard sur le leader toulousain, le Stade Rochelais semble inégal en ce début de saison. S'il reste encore du temps aux Jaunes et Noirs pour aller chercher les premières places, ils devront montrer un tout autre visage que lors de la récente défaite face au promu, Vannes, venu s'imposer à Marcel Deflandre 21 à 14.
Un retour en forme qui pourrait passer par l'Europe. Le Stade Rochelais fait son entrée ce vendredi 6 décembre à 21 heures face au club anglais de Bath et veut reconquérir le titre de 2023, après avoir vu le Leinster mettre fin à ses espoirs la saison passée en quarts de finale (40-13). Entretien avec Thomas Lavault, deuxième ligne remplaçant et formé au club.
RCF : Le Stade Rochelais semble être dans le dur en championnat, avec six victoires pour cinq défaites. Que retenez-vous de ce début de saison ?
Thomas Lavault : C'est assez évident, on se déplace mal en ce début de saison. On sort d'une défaite qui fait mal à la tête le weekend dernier, mais on a fait de belles performances à la maison. On connaît nos forces, à nous d'appuyer sur celles-ci. On sait que la défense nous a permis de gagner ces deux titres les saisons passées [la Coupe d'Europe en 2022 et la Champions Cup en 2023] et il y a forcément à améliorer, parce qu'à l'heure actuelle le goal-average n'est pas assez positif, donc on compte bien le faire.
11 points de retard après 11 journées sur Toulouse, leader du championnat, est-ce rattrapable ?
Oui, bien sûr que c'est rattrapable. Ils peuvent aussi se prendre les pieds dans le tapis et faire des mauvaises performances. Mais il faut contrôler ce qui est contrôlable : si on veut les rattraper, il va falloir se ressaisir.
Vous faites votre entrée en lice en Champions Cup avec un déplacement à Bath, puis la réception de Bristol. C'est tout ce que vous avez en tête aujourd'hui ?
C'est ça, ce sont deux semaines particulières et on a la tête à ça. On sait ce que procure ce titre comme émotions et on a forcément envie d'en profiter. Je pense qu'on n'est pas favoris cette saison et donc on n'a pas de pression à avoir. On a juste à retrouver ce qu'on sait faire, c'est-à-dire mettre notre jeu en place et dominer les adversaires.
La défaite face à Vannes au Stade Marcel Deflandre peut-elle servir d'électrochoc ?
Je pense, oui. J'espère ! Cela fait très mal à la tête de perdre à la maison contre n'importe quelle équipe, et d'autant plus face à Vannes. Je pense qu'on a tous hâte de cette rencontre face à Bath pour gommer un peu cela et repartir de plus belle.
Comment vit le groupe jusqu'ici ?
Il tient bien, on est très bien ensemble. Le groupe n'a pas beaucoup bougé depuis quatre ans, on a vécu de très belles émotions ensemble. On se connaît quasiment tous par coeur, donc oui, on vit très bien ensemble. Maintenant, il faut que ça matche sur le terrain.
En ce début de saison, tu joues en moyenne cinquante minutes par match. Quel bilan tirer de ces onze premières rencontres ?
C'est plutôt positif. Après, à l'image de l'équipe, à l'extérieur on peut faire de meilleures performances et on peut mieux performer pour le bien de l'équipe. Il y a du positif, mais il y a toujours des marges de progression et il faut continuer. L'objectif, c'est de continuer à matcher, m'imposer comme titulaire au poste et ce sera déjà une bonne part du boulot de fait.
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