Lors du premier tour de l'élection présidentielle, La France Insoumise réalisait, à Grenoble, des scores records, avec plus de 38 % de voix. Forte de ce constat et désormais unie sous la bannière NUPES, la gauche, tentera de l'emporter lors du "troisième tour".
En avril dernier, faute d'alliance, les partis de gauche échouaient aux portes du second tour de l'élection présidentielle. En Isère, comme ailleurs, la leçon semble retenue et c'est sous la bannière symbolique (puisque non reconnue par le ministère de l'Intérieur) de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale et que se présenteront les candidats de la France Insoumise, du Parti socialiste, du Parti communiste, de Génération.s et d'Europe Ecologie Les Verts. Sur dix circonscriptions iséroises, cinq tenteront d'être briguées par des Insoumis, trois par des écologistes, une par une socialiste et la dernière par un communiste.
Malgré les nuances qu'ont tenté d'apporter les autres partis impliqués, la NUPES conserve le leitmotiv de la France Insoumise : faire de Jean-Luc Mélenchon, le Premier ministre français. "Nous avons eu, pour beaucoup, le sentiment, lors du second tour de la présidentielle de ne pas voter pour un programme, nous proposons de le faire pour le 3e tour" explique Elisa Martin, candidate NUPES/LFI de la 3e circonscription de l'Isère. Une proposition qui devrait largement séduire à Grenoble où le leader insoumis est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, mais qui devrait plus difficilement convaincre les terres du centre ou du nord Isère, plus tournées, respectivement vers la droite et l'extrême droite.
Ecoutez l'intégralité de l'entretien avec Elisa Martin, candidate NUPES de la 3e circonscription de l'Isère :
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