Législatives : à Lyon, la Nupes en « meeting autrement »

Devant une salle comble, Usul, vidéaste chroniqueur pour Mediapart, et Marie Toussaint, eurodéputée lilloise écologiste, étaient présents sur scène pour les soutenir et inciter « les jeunes générations à se rendre aux urnes ». « Vous avez cette responsabilité d’aller dire à tout le monde d’aller voter les 12 et 19 juin » insiste Marie Toussaint qui assure que cette élection peut « véritablement changer la vie des citoyens ».

« Changer la vie des citoyens » : Marie-Charlotte Garin veut s’en donner la mission. Si les électeurs de la 3e circonscription conduisent sur les bancs de l’Assemblée nationale cette ancienne directrice de cabinet de la maire du 5e arrondissement, la candidate de 27 ans promet de « défendre sans relâche la planification écologique », de soutenir « la revalorisation du SMIC à 1 500 euros » et de lutter « contre les discriminations, les violences sexistes et sexuelles ».

Même programme pour Benjamin Badouard dans la 4e circonscription. Le co-président du groupe écologiste à la Métropole de Lyon souhaite également œuvrer pour « une transition écologique créatrice d’emplois », pour une remise à pied de nos services publics, mais aussi pour « une alimentation locale et bio dans les cantines scolaires ».

 

 

Le soutien des écologistes Grégory Doucet et Bruno Bernard

 

Grégory Doucet, maire EELV de Lyon, et Bruno Bernard, président de la métropole, étaient également présents au meeting pour afficher leur soutien aux candidats investis par la NUPES, et ont, tour à tour, pris la parole. L’occasion pour eux de mettre en avant le bilan des deux années passées à la tête de la métropole lyonnaise. « Regardez Lyon. Depuis quasiment deux ans, la ville est gérée par des écologistes, des socialistes, des communistes. Et tout se passe pour le mieux. On a réussi à Lyon, on réussira sur toute la France » se réjouit Bruno Bernard.

De quoi donner du baume au cœur aux militants présents sur place, qui n’hésitent pas à témoigner, micro en main, des inégalités qu’ils subissent au quotidien, ou encore de l’hypocrisie de nombreux acteurs économiques sur les questions climatiques. « Je suis ingénieur dans une multinationale, et je peux vous dire que le greenwashing, ça nous connaît », raille l’un d’entre eux.

À seulement 11 jours du premier tour, les deux candidats ont également exprimé leur colère face à la précarité, et à l’inefficacité d’un gouvernement qui « a été condamné deux fois pour inaction climatique », rappelle Marie-Charlotte Garin, avant d’énoncer quelques-unes des 150 propositions permettant de mettre fin « au déni de démocratie qui frappe les Français depuis cinq ans ». « On est en colère. On est indignés. On va se battre », ajoute la jeune candidate, promettant un « renouveau » rendu possible grâce « à cet accord historique de la gauche ».