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Législatives partielles en Isère : les élections auront lieu les 12 et 19 janvier

Un article rédigé par Gwendolyne Langlois - RCF Isère, le 2 décembre 2024 - Modifié le 2 décembre 2024

Dans 6 semaines, les électeurs de la première circonscription de l'Isère ont à nouveau rendez-vous dans l’isoloir. La date des législatives partielles vient d’être fixée par décret. Ce sera les 12 et 19 janvier prochain. Ils sont rappelés aux urnes suite à la démission de l’ex-député LFI Hugo Prévost, accusé de violences sexuelles. 6 candidats ont annoncé se présenter.

 

6 bulletins au choix pour les électeurs de la 1ère circonscription (crédit : Arnaud Jaegers)6 bulletins au choix pour les électeurs de la 1ère circonscription (crédit : Arnaud Jaegers)

Les premiers à se déclarer ont été Alexandre Lacroix (UDR) et Rémi Adam (Lutte Ouvrière). Tous deux candidats aux législatives de juin, ils ont rapidement annoncé rempiler. Il y a cinq mois, seul le représentant de l’Union des droites avait réussi à passer la barre du premier tour. Rémi Adam avait, pour sa part, rassemblé moins d’un pour cent des voix, le 30 juin dernier. 

Une candidate unique pour le Nouveau Front Populaire 

L’investiture a été plus difficile pour l’union des gauches. Le nom de Lucie Castets a d’abord circulé. Mais l’ex adjointe aux finances à la Mairie de Paris a préféré décliner, ne souhaitant pas siéger dans le groupe La France Insoumise si elle venait à l’emporter. Selon l’accord électoral passé en juin entre les partis du NFP, c’est à LFI que revient la première circonscription de l’Isère. 

Seulement, début octobre, les militants locaux du parti socialiste se sont réunis le 17 octobre dernier pour désigner Amandine Germain comme candidate. Conseillère départementale de l’Isère, l’élue de terrain avait aussi l’approbation des communistes. 

La France Insoumise a ensuite annoncé dans un communiqué l'investiture de Lyes Louffok, le 29 octobre. Au grand dam du PS et du PCF de l’Isère qui souhaitaient négocier pour arriver à une entente locale. Avant qu’Amandine Germain ne décide finalement de se retirer, le 5 novembre, au profit du militant des droits de l’enfant, qui portera seul la bannière NFP. 

Un grand absent : Olivier Véran

Du côté des macronistes, pas de concurrence, mais une surprise. Camille Galliard-Minier hérite du rôle de candidate. L’ancienne suppléante d’Olivier Véran, devenue députée lorsque celui-ci a été nommé ministre de la santé espère rallier les électeurs de Grenoble, Meylan et Saint-Ismier. “Je n’ai jamais considéré la politique comme une carrière. J’aspire à servir mon pays autrement, à m’engager différemment." a déclaré Olivier Véran sur X (ex-Twitter). 

Dans le bloc centriste, Hervé Gerbi, ancien président du Crif de Grenoble, se veut également rassembleur. L’avocat grenoblois se place dans la “tendance Edouard Philippe” mais n’est officiellement soutenu par aucun parti. 

Enfin, pour la droite républicaine, Nathalie Béranger repart en campagne. La présidente d’Alpexpo était déjà candidate LR en juin dernier. Elle n’avait pas réussi à passer la barre du second tour. 

Inscriptions ouvertes sur les listes électorales

La date limite de dépôt des candidatures n’a pas encore été fixée. Mais celle pour s’inscrire sur les listes électorales oui : vous n’avez que jusqu’à vendredi 6 décembre pour le faire. Et si vous prolongez les vacances de Noël; pensez bien à demander une procuration si vous êtes concernés par ces élections. C’est le cas des habitants des cantons de Grenoble I, Grenoble II, Grenoble IV, Meylan et Saint-Ismier. Ils sont rappelés aux urnes suite à la démission de l’ex-député LFI Hugo Prévost, accusé de violences sexuelles. 

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