L'enseignement catholique de Bretagne veut s'engager vers plus de mixités sociale et scolaire
Avec plus de 247 000 élèves accueillis cette année en Bretagne, l'enseignement catholique reste bien ancré dans la région, même si les effectifs baissent légèrement cette année. Mais pour faire face aux critiques relatives au manque de mixités dans ses établissements, le réseau d'enseignement veut faire en cette rentrée, de ce sujet, une priorité.
Michel Pellé, directeur diocésain de l'enseignement catholique d'Ille-et-Vilaine devient également cette année, secrétaire général du Caec de Bretagne. ©Jean-Sébastien Paturel"Il est important que la diversité soit représentée dans nos établissements", affirme Michel Pellé. Le nouveau secrétaire général du comité académique de l'enseignement catholique de Bretagne porte la bonne parole : montrer une volonté d'ouverture à toutes les familles. Une réponse aux reproches formulés depuis plusieurs années d'un manque de mixité sociale ou de tri des élèves? "Oui et non. Nous ne les avons pas attendu de les avoir pour pouvoir mettre en place une dynamique forte. Nous sommes un réseau d'enseignement attaché à la diversité. C'est une richesse pour tous".
Des contributions familiales différenciées
C'est donc sous le signe de l'accueil de tous qu'est placée cette nouvelle rentrée d'après Michel Pellé. Il appelle d'ailleurs à des actions concrètes pour cela.
La contribution des familles est un premier sujet : "nous les souhaitons les plus ajusté possible, et différencié aussi, de plus en plus, en fonction des familles que nous accueillons. En fonction de leur niveau social, nos établissements commencent de manière massive à s'engager dans des contributions différenciées pour que les familles ne soient pas mises en difficulté".
Développer l'inclusion des élèves handicapés
L'enseignement catholique mise également sur plus d'inclusion des élèves en situation de handicap pour améliorer la mixité scolaire dans ses établissements. En Bretagne, un partenariat a été noué avec des ESMS, établissements et services médico-sociaux. Le but? Installer des UEE, des unités d'enseignements externalisés dans les établissements "de façon à ce que des jeunes qui relèvent de cet établissement médico-social puissent vivre une partie de leur scolarité au sein de nos établissements".
Selon Michel Pellé, il existe quelques unités de ce type dans chaque département breton. Leur développement est "un enjeu fort pour les années qui viennent".
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