Le défi complexe de la transidentité chez les jeunes
En partenariat avec Fondation Don Bosco
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Le 17 mai, c'est la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie. L’association SOS Homophobie, qui publiait ce lundi 16 mai son rapport annuel, dresse le constat d'une augmentation des actes homophobes et transphobes en France.
Insultes, crachats, discriminations et violences physiques sont en augmentation. Le rapport 2023 ""sur les LGBTIphobies" de SOS Homophobie recense une agression physique homophobe tous les deux jours en 2022. Et un mal-être qui se propage sur parmi les jeunes trans.
L’homophobie mais aussi la transphobie explose à l’encontre des personnes transgenres. Et notamment les jeunes. Au micro d'Héloïse Weisz, Véronique Godet, co-présidente de SOS Homophobie, cite l’exemple de Sacha, "un lycéen, un jeune trans, qui est rejeté par sa famille, qui doit rencontrer un psychanalyste qui le mégenre, qui lui dit que sa transidentité est contre-nature, qui lui propose une pseudo gratuite conversion alors que l’on sait que c’est interdit…" "On imagine que Sacha ne trouve sa place nulle part."
→ À LIRE : Transgenre et transidentité, de quoi parle-t-on ?
"Chez les jeunes, on s’aperçoit qu’un quart des adolescents et des adolescentes évoquent un mal de vivre", prévient Véronique Godet. Par exemple, Arthur, "jeune trans de 14 ans, qui est harcelé, mégenré, appelé à l’école avec son nom de naissance, interrogé dans la cour sur ses organes génitaux, sur les réseaux sociaux le harcèlement se poursuit..." Lui qui "était un bon élève", aujourd’hui "refuse d’aller à l’école". Véronique Godet le souligne, les conséquences "sont dramatiques sur nos vies".
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