Les aumôniers s'invitent aux Jeux Olympiques de Paris

Neymar, Djokovic ou encore Olivier Giroud : De plus en plus d'athlètes de haut niveau affichent ouvertement leur foi et ne cachent pas faire appel à un aumônier. Un accompagnement qui diffère de ceux des coachs, kiné ou psychologue.

Au-delà du sportif, voir la personne

Anne-Marie Muller est membre de l'équipe nationale des aumôniers pour les Jeux Olympiques. Cet été, elle fera le déplacement jusqu'à Paris. Pour cette pasteure de Bischheim, l'aumônier offre un regard différencié sur les sportifs : "ce qui est intéressant, c'est de regarder la personne telle qu'elle est, sans jugement par rapport à ses performances." 

Au village olympique, les athlètes auront librement accès à un centre multiconfessionnel, regroupant cinq religions : le christianisme, le judaïsme, l'islam, le bouddhisme et l'hindouisme. Les 120 aumôniers mobilisés sont néanmoins tenus à des règles assez strictes. "Nous n'irons pas au contact des sportifs pour éviter le prosélytisme, explique Anne-Marie Muller. Au contraire, ce sont aux personnes qui ont envie de suivre une démarche de venir à cet endroit-là." Le centre sera d'ailleurs ouvert à tous les sportifs, croyants ou non.