Moselle. Les clubs sportifs préparent leur rentrée et l'effet "Paris 2024"

“Nos enfants veulent découvrir l’escalade”. Cette phrase, Alexandre Simon, président de l’escalade Metz Evasion Escalade l’entend très souvent depuis 1 mois. Son sport, dont la discipline de vitesse à largement marqué les esprits à Paris 2024 avec ses montées de mur en moins de 5 sec, connaît une vraie frénésie depuis les olympiades.  
Le président de Metz Evasion Escalade espère que le nombre de licenciés double cette année passant de 150 à 300 pour cette saison 2024 / 2025. Le club profite de cette période estivale olympique pour relancer son école d’escalade et accueillir les enfants dès 6 ans.  

Une exposition d’envergure pour l’escalade qui prône des valeurs écologiques 

Cette très bonne dynamique que connaît l’escalade en région s’explique aussi par la complémentarité des compétences demandées dans ce sport. La grimpe nécessite “de la force physique, de la souplesse, mais aussi un gros travail sur le mental”. La popularité croissante de ce sport s’appuie aussi sur sa démarche écologique. Pour Alexandre Simon, l’escalade qui se pratique aussi en milieu naturel possède de vraies “valeurs écologiques qui touchent de plus en plus de monde”.  

Le volleyball messin devrait voir une vraie augmentation de ses licenciés pour cette année 

Autre sport qui espère surfer sur la dynamique des jeux, le volley, dont les représentants tricolores sont parvenus pour la deuxième olympiade consécutive à ramener la médaille d’or. Pour Jacques Goury, président du club Metz Volley-ball, “l’ensemble de la fédération devrait enregistrer une augmentation de ses licenciés”. 

Un sport en manque de professionnalisation

Si 400 licenciés font vivre le club du Metz Volley Ball qui apparaît comme un moteur pour le sport local avec des animations organisées avec la ville de Metz, le Volley en France reste en deçà de nombreux pays en termes de popularité. Au niveau mondial, le Volleyball est pourtant le sport le plus pratiqué derrière le tennis de table. Pour Jacques Goury, l’évolution du sport devra passer par une “professionnalisation de la discipline qui a encore l’image d’un sport universitaire ou d’un sport de plage”. 

Une image qui semble tout de même s’être quelque peu effritée cette après-midi du 10 août lorsque la Team Yavbou (surnom donné à la sélection française) s’est hissée en haut de l’Olympe parisien.