Depuis le début de la guerre, des centaines de réfugiés ukrainiens sont arrivés dans la métropole lilloise. Leurs déplacements, essentiels pour leur intégration, sont à la charge des familles d’accueil. Ilévia rechigne encore à leur offrir la gratuité des mobilités, soulevant ainsi le mécontentement de certains, comme Stéphane Gonzalez qui a créé une pétition en ligne.
Marseille, Strasbourg ou encore Cherbourg, ces trois villes sont aujourd’hui mobilisées pour offrir la gratuité des transports aux réfugiés ukrainiens. Dans la métropole lilloise, cette gratuité n’est pas encore mise en place par Ilévia, ce qui soulève le désaccord de certains. Stéphane Gonzalez, résidant à Wattignies, accueille chez lui depuis mars dernier, une famille d’ukrainiens. Il a lancé depuis peu une pétition en ligne pour rendre les transports gratuits pour la centaine de familles disséminées partout dans la MEL.
En effet, ce geste semble pour lui primordial pour soulager les frais qui sont à la charge des familles hébergeant les émigrés, qui doivent en plus de ceux-ci, couvrir les frais de restauration et d’autres frais annexes. Comme toutes les autres familles ukrainiennes, la famille qu’il héberge doit accomplir de nombreuses démarches administratives auprès de la préfecture ou même de Pôle Emploi. En plus de cela s’ajoute l’apprentissage de la langue française et l’accessibilité des activités pour les enfants. De nombreux trajets sont alors nécessaires et les prix onéreux ne sont pas forcément accessibles à tous.
Malgré les aides préfectorales, Stéphane Gonzalez explique que les frais de transports sont à sa charge. Ilévia semble proposer des réductions voire la gratuité pour les enfants ou même des tarifs préférentiels pour ceux bénéficiant de minima sociaux. Or, les familles réfugiées ne résidant pas dans des logements distincts, ne peuvent se voir attribuer ces réductions allant jusqu’à 50% de réduction. Selon lui, la gratuité des transports pour les réfugiés ukrainiens, comme pour les autres réfugiés, serait un moyen de faciliter leur insertion dans la Métropole de Lille et pourrait pallier les difficultés financières bridant quelques fois les activités possibles pour nos voisins européens accueillis dans la région.
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