L’Opac 43 vient de présenter son programme d’investissement pour 2025. L’enveloppe s’élève à 13 millions d’euros, un chiffre en légère progression qui comprend du neuf et de la rénovation. Le principal bailleur social de Haute-Loire souhaite aussi accélérer sur la rénovation énergétique des logements.
Malgré un contexte économique compliqué, l’Opac 43 garde le cap. Lors d’une rencontre avec les artisans du bâtiment, le bailleur a annoncé 13 millions d’euros d’investissement pour 2025. « Un budget que nous avons voulu ambitieux » affirme Blandine Proriol, la présidente de l’Opac 43. L’élue parle d’un budget volontariste et un peu supérieur aux années précédentes. L’objectif est clair : « rendre notre parc et notre patrimoine attractif ».
2 millions d’euros seront alloués à des projets neufs. Il s’agira soit du début de certains programmes soit du lancement de consultations d'entreprises pour la construction de nouveaux logements. L’ambition pour le bailleur est aussi de soutenir le monde du bâtiment. Il n’y a pas beaucoup de grues et de nouveaux programmes dans le département, le neuf est en panne en France aussi. Blandine Proriol dit essayer en Haute-Loire « de mettre l’accent dessus pour aussi aider les entreprises de notre secteur ».
4 programmes neufs vont occuper les équipes de l’Opac et les entreprises en 2025 en Haute-Loire. Il y a tout d’abord la construction d’une nouvelle caserne de gendarmerie à Saint-Julien Chapteuil. Un nouveau bâtiment va être créé sur un terrain différent de celui de l’actuelle caserne. Il va comprendre un local « technique » et 11 logements pour les militaires. Le projet de l’Iolot Royal à Sainte-Florine va lui aussi avancer. Il comprendra 10 logements et 1 commerce.
L’Opac est aussi très présent à Aurec-sur-Loire. Le patrimoine historique qui dépend du bailleur est important et ça ne va pas aller en diminuant. 2 constructions neuves vont voir le jour dans les années qui viennent. Les premiers jalons vont être posés en 2025. C’est le cas de 31 logements inclusifs qui vont voir le jour dans le quartier de la gare. Ils seront complétés d’une salle d’activité. Budget 5,7 millions d’euros. Mais un autre projet occupe les esprits depuis plusieurs années, c’est celui d’Aurec Grande Terre.
Ce programme est évalué à 7,4 millions d’euros. Il a nécessité du temps car « c’est un immense tènement (ensemble de propriétés qui se touchent) qui était pas facile à imaginer et à aménager. Il fallait imaginer comment on allait y faire côtoyer tout un tas de type de résidences différent » selon Blandine Proriol. Ce projet va comprendre 20 logements intermédiaires, 10 logements individuels et 20 lots à bâtir. « C’est un projet d’une très grande ampleur dont l’exécution va s’étaler progressivement dans le temps. Ca va se faire par phases ».
Le bailleur social poursuit son travail autour de la rénovation énergétique. Cela passe par des remplacements de composants, c’est-à-dire des chaudières dans certains logements, des menuiseries dans d’autres, de l’isolation dans d’autres encore. Il y a aussi des réhabilitations complètes. Elles vont pour certaines débuter en 2025. Les sites concernés par des réhabilitations sont Le Puy 36 et Le Puy 64 dans le quartier du Val-Vert au Puy-en-Velay. C’est 100 logements.
La commune d’Espaly-Saint-Marcel va aussi voir débuter un projet sur Espaly 1 dans le quartier de l’Arbousset. Des consultations vont être lancées pour Espaly 2. Au total ce chantier concerne 117 logements. « C’est un très gros projet à plus de 6 millions d’euros ». Ambition : « tout revoir ». Isolation, couvert, « tout pour que ça soit confortable et qu’on améliore la performance énergétique de ces bâtiments ».
Car c’est aussi là l’enjeu pour l’Opac c’est d’améliorer le diagnostic de performance énergétique de son parc. Il compte 3 logements en G, 257 en F et 1629 en E. Sur le F, « On va mettre le paquet sur 2026-2027 pour tendre vers une meilleure note, c’est-à-dire vers un D ou vers un C. ». Il faut rappeler que ce type d’habitat ne pourra plus être loué en 2028. Pour le E, l’échéance est 2038 mais l’Opac dit vouloir commencer à traiter également sur la période 2026-2027. « L’idée sur les 10 prochaines années est d’éradiquer totalement le patrimoine qui sont le plus énergivore. Donc on se dit on commence à traiter les F puis les E puis les D ».
Des démolitions sont aussi prévues à Dunières et à Riotord en 2025. Au total 36 logements doivent être détruits à partir de décembre 2024.
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