Mardi 21 juin, c’est la journée mondiale de la Maladie de Charcot, ou Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA). Le professeur David Devos nous partage les dernières innovations pilotées par le Centre Hospitalier Universitaire de Lille.
Cette maladie a longtemps été incarnée par le célèbre astrophysicien Stephen Hawkins. Elle est caractérisée par la dégénérescence des neurones du cerveau et de la moelle épinière qui entraîne une paralysie motrice progressive des muscles. Ca concerne 5 à 6 000 patients en France âgés entre 60 et 65 ans, et près de 1 600 nouveaux cas diagnostiqués par an. Un chiffre en progression dû au vieillissement de la population et à la toxicité de l'environnement.
Biomimétisme au service des patients
Le Centre Hospitalier universitaire de Lille est en pointe à ce sujet, avec des études en cours pour toujours mieux ralentir la progression de la maladie, comme l'explique le Professeur David Devos : "On a mis en place une étude nationale appelée Pulse avec l'association ARSLA (Association pour la recherche sur la SLA) qui étudie les signes radiologiques, biologiques, cliniques et électrophysiologiques pour mieux caractériser la SLA, qui reste difficile à diagnostiquer." Egalement, le centre SLA de Lille vient de créer une start-up pour étudier comment utiliser les plaquettes sanguines dans le traitement de la SLA. Ces plaquettes ont la particularité de libérer une substance à chaque lésion cutanée, pour réparer les tissus. Demain, il s'agirait de détourner ce système de réparation pour le mettre directement dans le cerveau des patients atteints par la SLA. Cela permettrait une augmentation de survie de plus de 130%. Les essais cliniques pourraient être mis en place dans les prochaines années.
Plus d'info sur ARSLA.ORG et pour soutenir la recherche.
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