Mayotte
Dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé la fin du droit du sol pour les enfants nés à Mayotte. Une mesure considérée comme « radicale » par le ministre de l’Intérieur pour mettre fin à l’immigration clandestine dans l’archipel. On vous explique les modalités d’obtention de la nationalité française et ses différences.
En France, l’obtention de la nationalité est automatique lorsqu’un enfant naît d’au moins un parent français. C’est le droit du sang. Il est fondé sur la filiation. On l’oppose habituellement au droit du sol. C’est-à-dire l’obtention de la nationalité, lors de la naissance d’une personne en France même si ses parents ne sont pas français. Ce droit du sol se décline lui-même en plusieurs variantes précise le site vie-publique.
Jusqu’à présent, le 101e département français bénéficiait déjà d’un régime dérogatoire au droit du sol dans le cadre de la loi « asile et Immigration » en 2018. Depuis cette date, pour qu’un enfant né à Mayotte devienne français, il faut que l’un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière en France depuis au moins trois mois. Si la suppression du droit du sol est actée à Mayotte, « il ne sera plus possible de devenir français si on n’est pas soi-même enfant de parent français » a expliqué Gérald Darmanin. La mesure doit toutefois être soumise à une modification de la Constitution.
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