Savoie
Nous sommes à l'approche de la fête de la Nativité de Jésus, un temps fort pour les catholiques qui assisteront en nombre à la messe, notamment dans les stations de ski où les touristes arrivent en masse pour les vacances. Monseigneur Thibault Verny, l'archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et de Tarentaise nous délivre son message de Noël.
Mgr Thibault Verny : Je retourne célébrer la fête de Noël à la prison d'Aiton et à la maison d'arrêt de Chambéry comme je l'avais fait l'an passé. Je serais à la patinoire de Méribel le 24, en fin d'après-midi, et de retour à la cathédrale de Chambéry, le soir. Enfin, je retourne aux Arcs pour la messe du 25 décembre.
C'est une tonalité un peu particulière pour moi cette année car je sens mes racines poussées en Savoie. Je suis encore porté par ce que nous avons vécu ces derniers mois et ce qui s'ouvre l'an prochain, le jubilé "porteur d'espérance" et la béatification de Camille Costa de Beauregard.
Mgr Thibault Verny : Il est le même ! Parce que la Bonne Nouvelle de Jésus vient toucher tous sans exception. Du plus grand au plus petit, de celui qui est en prison, de celui qui prend des vacances, de celui qui est habitant, des familles ou des célibataires.
Repensant encore à cette méditation que j'ai partagé avec les diocésains, qu'est-ce qui m'empêche d'accueillir cette Bonne Nouvelle de Jésus ? Qu'est ce qui empêche que j'ouvre mon coeur à cette présence de l'enfant si simple, si accessible ? Qui que je sois, qu'est ce qui m'empêche de me laisser toucher au plus profond dans mes joies comme dans mes peines ? Dans l'enfant de la crèche, Dieu vient me dire que toute vie a du prix, qu'est-ce qui m'empêche d'ouvrir mon coeur à l'espérance ?
Mgr Thibault Verny : Ah c'est difficile les cadeaux, je n'ai pas d'idée ! Je me demande ce qui demeure. J'aime beaucoup le chocolat mais je me dis toujours : zut, la boîte est déjà vide, alors qu'un morceau de musique lui, il reste.
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