Prévue pour 2028, Haliotis 2 sera une station d'épuration mais aussi de production d'énergies renouvelables. Un lieu qui va coûter 700 millions d'euros mais qui se veut différent d'un simple traitement des eaux usées.
Une station d'épuration, ça ne fait plus que traiter les eaux usées. Haliotis 2 va produire de l'énergie pour la ville de Nice. Explications de Sabrina Soussan, la PDG de Suez: "avec les boues des stations d'épuration on va faire du biométhane réinjecter dans le réseau GRDF pour l'équivalent de 11 000 logements".
Les boues deviennent donc du méthane, pour les eaux usées, une fois nettoyées des impuretés, elles reviennent dans un circuit pour la ville de Nice. Une réserve de 5 millions de mètres cubes pour l'arrosage des pelouses et le nettoyage des rues.
Autre enjeu, le plastique. Il y en a dans l'eau et Suez a trouvé comment en rejeter le moins possible en mer. "Ce sera un site pilote pour les micropolluants" explique Sabrina Soussan, la PDG de Suez, puisque la station d'épuration de Nice va essayer de traiter aussi les perturbateurs endocriniens présents dans les eaux usées.
Les travaux son gigantesques. Début du chantier en juillet, site opérationnel en 2028 voire 2030. Reste la question des odeurs. Aujourd'hui, elles sont bien là dans les nez de tout automobiliste qui passe devant, sur la Promenade des Anglais. Le chantier prévoit donc des tours de désodorisation. Et c'est garanti sans odeurs. Suez et la métropole Nice côte d'Azur promettent un dispositif "ultra performant et capable de traiter 300 000 m3 d'air".
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