Notre-Dame de Paris : qui est Philippe Jost, successeur de Jean-Louis Georgelin ?

Le choix de la continuité

En choisissant Philippe Jost, 20 jours seulement après la disparition du général Georgelin l’Elysée fait le choix de la continuité. Âgé de 63 ans, polytechnicien de formation, Philippe Jost a fait toute sa carrière dans la Défense. C'est le Général qui  au lendemain de l’incendie en 2019 l’avait fait venir auprès de lui pour redresser la cathédrale. Depuis 4 ans, il formaient ensemble un tandem solide et était plus précisément chargé de la technicité des opérations.

"C'est pour moi  un grand honneur de lui succéder" confie Philippe Jost. "Le général Georgelin était arcbouté sur la tenue du défi posé par le président de la République, c'est à dire la réouverture dans dans 15 mois de Notre Dame de Paris. Il a installé la confiance dans cet objectif. On est très déterminé tous ensemble à relever le défi"

La cathédrale doit  rouvrir au public et au culte le 8 décembre décembre 2024

Le chantier bat son plein, les nettoyages intérieurs sont terminés, les travaux de maçonnerie aussi. La grande étape des mois qui viennent c'est l'achèvement de la charpente de la flèche. Cet ouvrage de charpente en bois devrait être terminé fin 2023. Le chantier de Notre Dame, une ruche où s’activent chaque jour des centaines d’artisans : sculpteurs, charpentiers, tailleurs de pierre, architectes, ingénieurs, archéologues et bien d’autres encore.

Ces acteurs de la reconstruction vous pourrez les rencontrer ce week end à l’occasion des journées du patrimoine. Ils seront sur le parvis de la cathédrale  samedi et dimanche de 10H à 18H. Une équipe du diocèse de Paris sera également sur le parvis pour présenter le futur mobilier liturgique de la cathédrale.

L'incendie de Notre Dame nous rappelle que le patrimoine est fragile et qu'il faut des moyens pour le pérenniser

L’incendie de Notre Dame a ravivé l’intérêt des français pour le patrimoine religieux

A l'occasion des journées du patrimoine, Emmanuel Macron devrait annoncer ce vendredi  des mesures pour venir en aide aux édifices religieux des communes de moins de 10.000 habitants. Pour Philippe Jost cette décision va dans le bon sens.  "L'incendie de Notre Dame nous rappelle que le patrimoine est fragile et qu'il faut des moyens pour le pérenniser. Cet incendie permet de donner un nouveau souffle au patrimoine religieux, petit par la taille mais certainement pas par la dimension d'attachement et sa qualité patrimoniale."

 Emmanuel Macron a aussi prévu de visiter la collégiale de Semur-en-Auxois en Bourgogne.
Le chef de l’Etat pourrait annoncer une souscription nationale au profit du patrimoine religieux : églises, chapelles, synagogues ou temples.