Dans son nouveau long-métrage, "Notre-Dame brûle", le réalisateur à succès Jean-Jacques Annaud propose une reconstitution heure par heure de l’incendie dramatique qui s’est déclenché en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019.
"C’est la première fois que je fais un film aussi rapidement. J’ai commencé à travailler pendant les vacances de Noël 2019. Plus de deux ans après, me voici en mesure de présenter un film qui était très compliqué à faire. Mais tout s’est très bien passé. C’est un peu un miracle" explique Jean-Jacques Annaud au micro de RCF en Berry.
Ce film a été réalisé en grande partie dans une autre cathédrale que l’édifice religieux, ravagé par les flammes. "La vedette était en grand danger. Elle l’est toujours encore. Mais j’ai pu tourner deux trois heures à Notre-Dame, la vraie Notre-Dame. J’ai aussi profité de quelques archives qui avaient été tournées quelques heures avant le drame, et du coup donner aux spectateurs le sentiment qu’ils sont dans Notre-Dame" ajoute le réalisateur.
Plusieurs scènes du film "Notre-Dame brûle" ont ainsi été tournées dans les cathédrales d’Amiens et de Sens. Mais aussi dans la cathédrale de Bourges. C’est même là que le tournage a commencé il y a un an. Avant de se décider, Jean-Jacques Annaud a visité de nombreux édifices en France. Il a choisi Bourges pour sa ressemblance avec Notre-Dame, mais ce n’est pas la seule chose qui l’a poussé à venir poser ses caméras en Berry.
"Il y a une émotion. Certaines cathédrales ont moins d’émotion que celle de Bourges. Ici il y a quelque chose de magique dans l’architecture. Et puis il y a aussi l’accueil, que nous a réservé par exemple Mgr Beau, le maire, le préfet, les gens responsables du patrimoine. L’ensemble nous a semblé particulièrement favorable et cela l’a été. La cathédrale est si belle que c’était un délice de tourner à Bourges" précise Jean-Jacques Annaud.
Pour les besoins du film "Notre-Dame brûle", Jean-Jacques Annaud a dû grimer la cathédrale de Bourges. De quoi tromper le grand public, mais peut-être par les Berrichons aux yeux les plus aguerris. "Les gens d’ici savaient où j’ai tourné, et ils ont repéré les endroits. Mais les gens de Paris à qui j’ai montré le film, y compris mon chef décorateur, ont été infoutus de reconnaître ce que l’on avait reconstitué. La preuve que le travail s’est extrêmement bien passé, grâce à une recherche approfondie" conclut-il sur RCF.
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