Notre-Dame de la Garde, inspiratrice des Marseillais

"Marseille est un buisson d’énigmes, on croit la saisir et elle nous échappe au moment où on a l’impression de la connaître" affirme Gabriel Chakra. Et pourtant, grâce à lui, autx autres invités de cette émission et à de nombreux reportages, un riche portrait de Marseille se dessine en descendant de Notre-Dame de la Garde au Vieux Port. 

Architecte, maître d'oeuvre des rénovations de ND de la Garde, Xavier David est né à Marseille. Il est donc monté à la Bonne Mère dès le plus jeune âge avec ses parents: "c’est un lieu unique à Marseille, affirme-t-il, c’est le plus haut et on a toujours envie d’aller plus haut. D’ici, d’un seul coup d’œil on comprend tout Marseille : un hémicycle fendu par le Vieux port et tout s’organise de tout cela ».

Halte incontournable de ceux qui font étape dans la cité phocéenne, la basilique accueille 400 000 visiteurs rien qu'en juillet-août. Les Marseillais aussi y montent régulièrement, pour diverses raisons? « C’est Marseille dans sa diversité sociale et ethnique qui vient ici, pour des raisons religieuses mais aussi pour admirer le panorama !" dit Gabriel Chakra. Et pour Jean-François, Gardien du Musée, la Bonne Mère semble être un peu magicienne: "Les gens arrivent avec une mine un peu défaite, ils font le tour de la basilique et en partant en général ils ont un sourire radieux ».
 
Magalie Chapus, elle, est responsable du Musée de Notre-Dame de la Garde. Créé en 2013, à l’occasion de « Marseille capitale de la culture », il permet de dévoiler au public "de très importantes collections qui dormaient jusque-là dans les réserves".

 En descendant de Notre-Dame de la Garde, on fait une halte au bord de l'eau, dans l'Anse du Pharo où l'on trouve le chantier naval Borg, inscrit au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Cette entreprise familiale cinquantenaire a lancé cette année une campagne de financement participatif et a ainsi collecté 32 000 euros pour pouvoir poursuivre son activité, preuve sans doute de l'importance de ce patrimoine pour les Marseillais.

Escale ensuite chez Frédéric JeanJean à la brasserie des templiers, une institution à Marseille depuis p^lus de 130 ans, derrière le Vieux Port. Il connaît sur le bout des doigts tous les plats marseillais, de l’apéritif jusqu’aux desserts...

Etape ensuite au MUSAMA, le musée du savon de Marseille, avant de rencontrer le ténor marseillais Jean-Christophe Born. 

Et pour mettre un point final à ce riche parcours dans Marseille, rencontrons un personnage hors-norme : le Saint-Vincent de Paul marseillais, l’Abbé Jean Baptiste Fouque, béatifié le 30 septembre prochain. Ce prêtre au grand coeur a créé de nombreuses oeuvres au 19ème siècle, pour accueillir les plus fragiles, inspiré, dit-on, par une messe à Notre-Dame de la Garde. Il reste auourd'hui une source d'inspiration pour nombre de ceux qui oeuvrent dans le domaine de la solidarité à Marseille.