Olivier Véran, en visite à Nice, a fait face à un hôpital épuisé à Nice. Les soignants de l'Archet l'ont accompagné parfois sous les hués.
"Démission !", "on veut une hausse des salaires !"
Dans le couloir de l'hôpital l'Archet à Nice, les soignants de la CGT hurlent sur le ministre de la santé lors de son départ. Peut-être a t-il entendu. Pas de rencontre avec eux. Le ministère s'est entretenu avec FO. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les soignants se disent épuisés et demandent des moyens supplémentaires. Michel Fuentes de Force Ouvrière constate qu'il manque "300 personnes" au CHU de Nice.
Alors comment rendre le métier attractif ? Pour FO, la question est là. Il faut faire en sorte que le personne présent reste. RCF a donc posé la question au ministre de la santé sur le manque de moyens et une garantie de non fermeture de lits. Réponse d'Olivier Véran: "ll n’y a aucun bouton dans mon ministère qui dit: Il ne faut fermer des lits. C’est exactement l’inverse".
Le ministre avance aussi un développement de la télésanté pour "libérer du temps médical" plutôt que de recruter des soignants. Et pour le manque de médecin, Olivier Véran insiste sur un point: le temps. "Je le confesse, je ne sais pas inventer le moyen de former un médecin en deux ans".
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