Lors de son homélie ce dimanche 29 septembre au stade Roi Baudouin à Bruxelles, le Pape François a dénoncé une nouvelle fois les abus sexuels dans l'Eglise.
François a vivement condamné ces actes et a appelé la communauté religieuse à ne pas les cacher. "Avec mon esprit et mon cœur, je reviens aux histoires de certains de ces petits que j'ai rencontrés avant-hier. Je les ai entendus, j'ai ressenti leur souffrance en tant qu'abusés et je le répète ici : il y a de la place dans l'Église pour tout le monde, tout le monde, mais tout le monde sera jugé et il n'y a pas de place pour les abus, pas de place pour la dissimulation des abus", a déclaré le Pape François.
Dans son discours au Palais de Laeken, ce vendredi 27 septembre, François avait déjà eu des mots forts à propos de la crise des abus au sein de l'Eglise, disant la honte et dénonçant ces crimes. Il avait alors appelé, à trois reprises à ce que les responsables demandent pardon.
Mais François ne s'est pas arrêté aux mots. Dans la soirée du vendredi, il a pris le temps de rencontrer 15 victimes belges de prêtres ou religieux abuseurs. La conférence des évêques de Belgique avait communiqué ce e souhait du Pape François de rencontrer des victimes d’abus commis au sein de l’Église en Belgique. Plus de 80 victimes s'étaient alors manifestées. Quinze hommes et femmes originaires de toutes les provinces du pays ont été choisies pour les représenter. Chacune a pu remettr eune lettre personnelle à François, ce vendredi.
A l'image de ce qui se passe dans les autres pays européens notamment, la question des abus est ultra-sensible en Belgique, notamment depuis la diffusion en septembre 2023 du documentaire "Godvergeten" ("Les oubliés de Dieu") de la VRT, la chaîne publique flamande.
Cela fait plus de 10 ans maintenant que l'Eglise de Belgique a pris la mesure de ce scandale, mettant en place des points des contacts pour les victimes (info.abus@catho.be).
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