Paris 2024, financement et accompagnement des sportifs : RCF au CREPS de Voiron (38)

Alors que le budget annuel d'un athlète peut monter jusqu'à 40 000 euros, certains doivent redoubler d’effort pour financer leurs entraînements. C’est le cas de Céline Derouallière qui excelle dans deux disciplines, le ski handisport et le para-dressage équestre. Elle a reçu seulement 5 000 euros de subventions pour des dépenses annuelles dépassant les 20 000 euros, uniquement pour le ski. Accompagnée de sa sœur et préparatrice mentale Justine Derouallière sur le plateau, elle compte sur le bouche-à-oreille pour trouver davantage de sponsors et mécènes.

Les dépenses dépendent aussi des réalités de chaque sport. Pour Gérald Guennelon, responsable régional Haute Performance de la Maison de la Performance CREPS Auvergne-Rhône-Alpes, « les moyens que l'État consacre aux athlètes ne peuvent pas répondre à l’ensemble des sollicitations ». Heureusement, des dispositifs existent pour pallier ces difficultés comme la Fondation du Sport Français qui met en relation sportifs et mécènes et instaure des partenariats.

Au CREPS de Voiron, géré par Guy Corazzol, c’est une enveloppe de 5 millions d’euros qui est consacrée aux ressources humaines mises à disposition pour la formation de plus d’un millier de sportifs de haut niveau chaque année.

En dehors du financement de leurs carrières, les athlètes cherchent aussi à « concilier carrière et formation » pour anticiper une reconversion future comme l’explique Marion Zacharie, formatrice Haut Niveau au CREPS de la région. Une anticipation qui comprend des aménagements de cursus scolaires et universitaires liés aux besoins de chaque athlète.

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