Parti socialiste : retour sur une défaite historique dans le Puy-de-Dôme

L'écroulement des partis traditionnels à droite comme à gauche restera comme l'un des faits majeurs du 1er tour de la présidentielle 2022. Dans le Puy de Dome le parti socialiste avait rassemblé 33% des suffrages il y a 10 ans derrière François Hollande...Anne Hidalgo en a recueilli péniblement 2,3%. Dans ce bastion historique du PS il y a des symboles forts, comme la ville de Clermont-Ferrand où Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête. Mélenchon, un vote refuge pour de nombreux électeurs de gauche comme le reconnaît Lucas Peyre, le premier secrétaire fédéral du PS du Puy-de-Dôme: « Très probablement, il y a eu ce réflexe de vote utile. Mais soyons honnête, le PS en a bénéficié pendant un certain nombre d’années. Il était très probable que, l’union des appareils politiques à gauche n’ayant pas eu lieu, cette union se retrouve dans les urnes. Et c’est ce qui s’est passé ».

Quelle union pour les législatives ?

La gauche a désormais les yeux rivés vers les législatives. Comme un air de déjà vu, au Parti socialiste, plusieurs ténors du parti en province, tel le maire de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi, en appellent à l'union des forces. Avec les Verts, cela parait probable. Mais faut-il aller d'ores et déjà plus loin et rallier la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ? « D’une manière globale, il y a de vraies fractures notamment sur la politique internationale », rappelle Lucas Peyre. Et d’ajouter : « Mais il n’y aura pas d’autres choix que d’avoir des discussions, pour aborder ce quinquennat avec l’ensemble des forces de gauche ».