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Le collège Diwan de Guissény dévasté par la tempête Ciarán

Un article rédigé par Ronan Le Coz et Océane Théard - RCF Bretagne, le 6 novembre 2023 - Modifié le 7 novembre 2023

Parmi les établissements scolaires du Finistère qui n'ont pas pu accueillir les élèves après le passage de la tempête Ciarán, le collège Diwan de Guissény est celui qui a le plus souffert. Le toit s'est envolé. Une solution est activement recherchée pour accueillir les collégiens pour le reste de l'année scolaire.

Les salles de classe du collège Diwan de Guissény ont été dévastées par la tempête Ciarán - © Ronan Le CozLes salles de classe du collège Diwan de Guissény ont été dévastées par la tempête Ciarán - © Ronan Le Coz

Rentrée compliquée après les vacances de Toussaint dans le Finistère ! Plusieurs écoles primaires, 9 collèges publics, 4 collèges privés et 6 lycées du Finistère n'ont pas pu accueillir leurs élèves, lundi 6 novembre, à cause des dégâts causés par la tempête Ciarán. La grande majorité va pouvoir rouvrir d'ici la fin de la semaine. Mais ce ne sera pas le cas pour le collège Diwan de Guissény, au nord de Brest, dont le toit s'est envolé. Le bâtiment est désormais inutilisable en l'état, et les cours n'y reprendront probablement pas pour cette année scolaire. Il leur faut maintenant trouver d'autres locaux en urgence !

« C'est tout le toit qui est parti. On se retrouve avec les salles de classe ravagées. Il y a de l'eau partout, des problèmes d'infiltrations énormes... On a dû percer la dalle béton pour pouvoir évacuer l'eau en catastrophe sur la cour », décrit Noël Cariou, le directeur du collège Diwan Penn Ar Bed, qui regroupe les sites du Relecq-Kerhuon et de Guissény. « Là, ce n’est pas possible d'accueillir des élèves. Cela va nécessiter des gros travaux qui vont sûrement durer plusieurs mois. »

Aline Folgalvez, directrice du collège de Guissény, constate l'étendue des dégâts - © Ronan Le Coz

De nouveaux locaux recherchés

Les équipes de Diwan sont donc en train de chercher de nouveaux locaux pour la fin d’année scolaire. « On aurait besoin de 6-7 classes au minimum pour les élèves mais  aussi pour accueillir la salle des profs, pour les photocopies par exemple, pour les permanences, pour les salles en dédoublement : quand dans une classe la moitié fait espagnol et l’autre moitié allemand, il nous faut deux classes à ce moment-là pour les accueillir », continue Noël Cariou. A cela il faut ajouter le problème de la cantine et celui de l’internat… Lundi midi, l’équipe explorait déjà plusieurs pistes, mais aucune n’était totalement satisfaisante.

Les familles ont été informées que le collège serait fermé cette semaine. « On travaillera en distanciel comme en temps de Covid », précise Aline Folgalvez, la directrice du site de Guissény. Avec une difficulté supplémentaire liée au fait qu’internet n'a pas été remis dans tous les foyers depuis la tempête, que ce soit côté familles ou côté enseignants... « On travaille du mieux qu'on peut avec les moyens qu'on a. Beaucoup d'élèves vont se regrouper dans un seul et même foyer pour travailler. Ils sont venus récupérer des manuels ce week-end. Et pour ceux qui ont internet, grâce au logiciel Pronote, ils pourront échanger par messagerie instantanée avec les enseignants, et puis de toute manière l'idée est de trouver le plus rapidement possible un local pour être en présentiel. »

L'autre établissement du collège Diwan Penn Ar Bed, situé au Relecq-Kerhuon, a lui aussi été endommagé par la tempête et n'a pas pu accueillir les élèves lundi 6 novembre pour des raisons de sécurité. Les cours s'y tiennent, là aussi, en distanciel, mais devraient reprendre en présentiel dès ce jeudi.

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