Sur fond de dissolution de l’Assemblée nationale, l’ambiance était lourde à Metz, le 17 juin dernier, lors de la 2ème réunion trimestrielle de l’Assemblée départementale. A l’occasion de son discours puis face à la presse, Patrick Weiten (UDI) s’est exprimé. Le président du Conseil départemental de la Moselle a partagé sa crainte des extrêmes et pointé quelques responsabilités dans cette crise.
Patrick Weiten aurait sans doute préféré ouvrir cette réunion de travail en évoquant la flamme olympique, de passage en Moselle le 27 juin prochain ; se concentrer sur l’aide sociale à l’enfance, l’insertion sociale par le sport, ou la rénovation des collèges du territoire. Des sujets à l’ordre du jour des élus départementaux. Mais difficile de ne pas mettre en perspective ces travaux avec le contexte national.
Après les résultats aux élections européennes accordant 40% des voies à l’extrême droite et la dissolution de l’Assemblée nationale consécutive, Patrick Weiten constate : “il n’y a plus de repères.” Des résultats qu’il déplore “les extrêmes ont de nouveau émergé à droite comme à gauche (...) alors que l’on commémore en ce moment même le 80ème anniversaire de la libération de la France”. Lui “et les autres présidents de départements, ne comprennent pas cette dissolution décidée par le Président de la République alors que le moment devrait être au rassemblement : « j’ai l’impression qu’on va dissoudre le pays ».
Afin de rassembler les français et leur redonner confiance en leurs élus, Patrick Weiten a, à nouveau, exprimé son souhait d’un nouvel acte de la décentralisation. En effet, selon lui, “les français en ont marre de cette technocratie et de cette politique centralisée à Paris.” Il en appelle ainsi à ce que les (futurs) députés soient plus proches des citoyens et rappelle que “les français ont besoin de proximité et pas de députés TGV” qui ne sont que de passage dans leur circonscription et passent le reste de leur temps dans la capitale.
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