Si l'évènement est moins médiatisé que le mondial masculin de l'an dernier, cette compétition va toutefois bénéficier d’une couverture inédite pour un sport féminin. La billeterie est aussi un véritable succès de vente. Preuve d'une augmentation de l'intérêt du public.
Un peu d’histoire. La FIFA reconnait le football féminin depuis 1970. Mais ce sport est centenaire. En mars 1919, avait lieu la première rencontre de championnat féminin. On est après-guerre, les femmes ont pris la place des hommes à l’usine et dans les champs. Les premières compétitions ont lieu sous l’égide de la Fédération des sociétés sportives féminine. Jusqu’en 1933, progressivement, le football féminin s’éteint. Très décrié par les hommes, il menacerait même la santé des femmes si l’on en croit certains.
Il sera interdit sous Vichy en 41. Il faut attendre la fin des années soixante en France pour que quelque chose prenne forme. Du coté d’Angoulême, juste à coté à Soyaux. La première section féminine est fondée en 1967.
Le dossier est encombrant pour la France. Onze djihadistes français ont été condamné à mort. Ont-ils eu un procès "équitable" comme le dit le gouvernement ? Pas pour les ONG de défense de droits de l’Homme ni pour de nombreux pénalistes français. Quarante quatre d’entre eux ont signé cette semaine une tribune dénonçant cette situation. Le gouvernement est confronté à un dilemme.
Pas question de juger ses ressortissants sur son sol mais il ne veut pas que l'Irak les condamne à mort. L'abolition de la peine capitale dans le monde étant une constante de la diplomatie française. D’où une situation quasi schizophrénique. Le quai d’Orsay assure intervenir "au plus haut niveau" pour éviter qu'ils ne soient pendus, Tout en soulignant que la justice irakienne assure des procès équitable. Sans chercher à minimiser ni excuser ces terroristes condamnés. Au-dela de la question de la peine de mort. Qu’est ce qui pose fondamentalement problème avec ces procès ? Nous avons posé la question à Clémence Bectarte avocate au barreau de Paris, avocate au bareau de Paris Spécialiste en droit pénal international, coordinatrice le groupe d’action judiciaire de la FIDH, la fédération internationale des droits de l’homme.
Une semaine après la débâcle de la droite aux européennes, Laurent Wauquiez a annoncé sa démission de la présidence des Républicains. La droite en crise et même au bord de la décomposition avec des départs en série. Le quotidien Le Parisien révélait vendredi 7 juin qu’une quarantaine de maires de droite s’apprêtent à publier une tribune appellant à rejoindre la politique menée par le président de la République, Emmanuel Macron.
La présidente de la région île de France, Valerie Pécresse, a claqué la porte de son parti, sur France 2, mercredi dernier. Et jeudi dernier, sur RCF, l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, dressait le constat d’une hémorragie qu’il faut stopper en reconstruisant une ligne politique claire pour les électeurs.
Jean-Pierre Raffarin estime que la droite ne doit pas être dans une posture d’opposition systématique. Lors des européennes, il avait soutenu la liste LREM. Pour le politologue Bruno Cautrès, la définition d’une nouvelle ligne politique doit passer par un retour au fondamentaux. La semaine prochaine, le bureau politique des Républicains doit officialiser l’élection du nouveau président du parti. Elle pourrait intervenir les 12 et 19 octobre prochain.
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