C’est un phénomène auquel trop peu d’entre nous échappent. Les sages, les fous peut-être. Un phénomène que nous pouvons constater à de multiples moments dans nos vies quotidiennes trépidantes. Il faut aller vite, plus vite, encore plus vite. L’urgence est là et nous sommes toujours plus pressés.
D'une certaine manière, c’est un peu comme si l’injonction maternelle du "dépêche-toi" avait été intégrée par la moindre parcelle de notre corps et de notre cerveau. Nous allons être en retard. Et si nous sommes en retard, nous allons être dépassé par d’autres qui, eux, sauront aller plus vite. Bref la vie est devenue une course permanente et plus personne ne croit que les progrès technologiques vont nous libérer de ce sentiment d’urgence, bien au contraire.
S'il y a bien eu une époque où le lave linge et les supermarchés ont permis aux femmes de conquérir un peu de liberté, il n’en est plus rien aujourd’hui. Et chacun sait bien que derrière les formidables innovations numériques nous permettant d’être connecté au monde en permanence, se cache en réalité une partie de notre aliénation.
Le temps s’accélère, il disparaît, devient une ressource rare, une denrée précieuse que chacun est appelé à économiser, et à savourer. Face à celà, certains s’interrogent. Comment réagir ? Faut il s’adapter et gagner en efficacité quitte à accélerer et aller droit dans le mur au risque de ne plus pouvoir tenir le rythme ?
Ou faut-il au contraire résister, s’opposer, changer le système, au risque d'arriver trop tard ? On en parle dans Le Temps de Le Dire. Une émission sur le temps où 53 minutes paraîtront sans doute trop courtes pour traiter un sujet si complexe !
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