Marietta Karamanli, députée de la 2e circonscription de la Sarthe, revient sur le premier Sommet parlementaire mondial sur la lutte contre le terrorisme, qui s’est déroulé à Vienne (Autriche) le 9 septembre dernier. Elle avait été désignée représentante de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour cette occasion.
Marietta Karamanli nous donne également son avis sur les prochaines élections de 2022 et sur l'état des partis en France. Elle nous livre ses priorités pour un bon programme pour la France.
Désignée représentante de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe au premier Sommet parlementaire mondial sur la lutte contre le terrorisme, qui s’est déroulé à Vienne (Autriche) le 9 septembre dernier, Marietta Karamanli a appelé à créer un statut pour les victimes pour les accompagner sur le long terme et à traiter le terrorisme à la racine, c'est à dire avant la radicalisation grâce à une politique éducative et un travail sur le numérique et sur le soutien aux familles.
Sur les élections législatives :
"J'ai [encore] l'énergie et la volonté pour continuer. [...] C'est la ténacité qui permet des résultats. J'ai envie mais on n'est pas encore au moment des déclarations donc j'essaie de terminer mon mandat de manière dynamique, porteuse de projets, d'idées qui engagent le territoire."
Pour les élections présidentielles, Marietta Karamanli n'a pas encore choisi son candidat. Elle souhaite attendre de connaître les candidats officiels et surtout le projet de ces candidats. Selon Marietta Karamanli, les partis politiques français soufrent justement d'un manque de projet clair.
Selon Marietta Karamanli, le parlementarisme défend mieux la population française que le fonctionnement actuel de la Ve république, car il permet de "conjuguer les volontés positives d'agir et de porter les préoccupations de la population." C'est dans ce sens, qu'elle a fait une proposition de loi constitutionnelle. Pour autant, Marietta Karamanli s'oppose au vote à la proportionnelle car ce vote "défendrait surtout les partis." Elle note que les frontières entre les différents groupes à l'assemblée nationale continuent de bouger. Les élections 2022 permettront de clarifier les lignes politiques si les candidats présentent un projet clair pour la France.
Ses priorités pour un bon projet serait :
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